Algérie

Les rebelles du Sud seraient mêlés à l'attaque de l'ambassade de France à Tripoli, selon Hollande



Les rebelles du Sud seraient mêlés à l'attaque de l'ambassade de France à Tripoli, selon Hollande
Les rebelles islamistes du Sud libyen sont probablement responsables de l'attentat à la voiture piégée contre l'ambassade de France à Tripoli qui a fait deux blessés fin avril, a déclaré, avant-hier, François Hollande. La France n'a reçu officiellement aucune revendication après cette action violente menée au c'ur de la capitale libyenne, qui a blessé deux gendarmes. A la question de savoir si les auteurs avaient été précisément identifiés, François Hollande, interrogé par France 24, RFI et TV5 Monde, a répondu : "Non". Sur le fait de savoir si un "groupe terroriste" basé dans le sud de la Libye était mêlé à cet attentat, le président français a déclaré : "Nous pensons que c'est le plus probable". "Nous devons donc voir avec les autorités libyennes quelle coopération nous engageons pour mettre hors d'état de nuire les terroristes", a-t-il ajouté. Le chef de l'Etat français a démenti un article du " Parisien " évoquant une possible intervention française dans le sud de la Libye, où se sont réfugiés de nombreux rebelles après l'intervention armée de la France pour chasser les extrémistes islamistes du nord du Mali, en janvier. "Je veux couper court à ce qui n'est pas une information", a dit le président de la République, affirmant qu'une éventuelle action de ce type ne pourrait se faire que dans un cadre international, avec l'aval des Nations unies. François Hollande a confirmé que la France n'avait jamais été en mesure de confirmer la mort du chef islamiste Mokhtar Belmokhtar. Les autorités tchadiennes avaient annoncé le décès de ce responsable d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), considéré comme responsable de la prise d'otages sanglante du complexe gazier algérien de Tiguentourine en janvier. "Nous n'avons jamais eu cette confirmation pour Belmokhtar, dont on sait qu'il est aussi un des commanditaires de la prise d'otages en Algérie", a dit le chef de l'Etat, selon qui le lien entre ce chef islamiste algérien et le Mujao (Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest-NDLR) "n'est pas établi".


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