Algérie

Les rebelles du Nord exhortés à signer l'accord d'Alger


Les rebelles du Nord exhortés à signer l'accord d'Alger
Les appels à la signature de l'accord d'Alger se multiplient. Particulièrement depuis l'attentat perpétré samedi à Bamako coûtant la vie à un Français, un Belge et trois Maliens et les tirs de roquettes le lendemain sur une base de la Minusma. Dernier appel, celui du chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop. Après son homologue de la Communication Choguel Maïga qui a exhorté dimanche les rebelles à signer afin de pouvoir « faire la différence entre la mauvaise graine et la bonne », il a estimé que l'attaque de Bamako est une alliance « objective » entre « groupes terroristes » et « narcotrafiquants » qui veulent faire dérailler le processus de paix entre Bamako et les rebelles du nord. « La paix menace beaucoup de gens et d'intérêts », affirme Diop précisant que « toutes les pistes étaient examinées ». « Pour nous, les motivations sont claires : au-delà de prétextes avancés ici et là par des groupes terroristes, c'est une attaque claire contre la paix au moment où le pays vient de parapher un accord à Alger, le 1er mars », insiste Diop, évoquant « le moment choisi » et « les cibles » touchées, un restaurant-bar fréquenté par les expatriés et une base de l'ONU. Depuis Rabat, son homologue français, Laurent Fabius, a tenu quasiment les mêmes propos. Il a dénoncé une tentative de « casser la perspective de paix » au Mali. « Ces attaques sont des attaques contre la paix (...) Au moment même où nous sommes à quelques mètres de la paix, des forces qui lui sont hostiles essaient d'intervenir pour casser cette perspective », a déploré Fabius lors d'une conférence de presse. « Notre détermination doit être d'autant plus forte », a-t-il affirmé, souhaitant la signature de l'accord d'Alger par l'ensemble des parties. Le chef de la mission de l'ONU au Mali (Minusma), Mongi Hamdi, qui effectuait une visite au Niger, a lui aussi exhorté lundi « les rebelles du Nord-Mali à signer l'accord d'Alger », soulignant qu'« ils n'ont pas d'autre choix ». « Nous pensons, comme le président l'a dit, que l'accord, même s'il n'est pas parfait, présente une base solide sur laquelle les Maliens et les Maliennes pourront éventuellement bâtir une paix durable », a déclaré Hamdi après une rencontre avec le président nigérien Mahamadou Issoufou.


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