Algérie

Les rebelles accusent Damas d'avoir transféré des armes chimiques


Les rebelles accusent Damas d'avoir transféré des armes chimiques
Les rebelles syriens ont accusé le régime d'avoir transféré des armes chimiques près des frontières du pays au lendemain de la menace de Damas de s'en servir en cas "d'agression extérieure". Sur le plan politique, l'opposition syrienne s'est dite prête à accepter qu'une "personnalité du régime" de Bachar al-Assad dirige le pays durant une ériode de transition après le départ du président contesté, affirmant toutefois que "toutes les options sont sur la table". Entretemps de nouveaux combats ont éclaté à Alep (nord), deuxième ville du pays où un nouveau front s'est ouvert après celui de la capitale Damas, reprise en majorité par l'armée syrienne après une semaine d'affrontements inédits. Le régime syrien a reconnu lundi pour la première fois posséder un arsenal chimique, prévenant que ces armes non conventionnelles "stockées et sécurisées" "ne seront utilisées qu'en cas d'agression étrangère" et "jamais" contre la population, suscitant immédiatement des mises en garde cinglantes de la communauté internationale. "Nous au sein du commandement conjoint de l'Armée syrienne libre (ASL) à l'intérieur, savons parfaitement l'endroit où se trouvent ces armes et leur positionnement", ont réagi les rebelles mardi. "Nous révélons qu'Assad a transféré certaines de ces armes et des équipements de mélange de composantes chimiques vers des aéroports à la frontière", poursuit leur communiqué sans préciser quelle frontière et s'il s'agissait d'aéroports civils ou militaires. La Syrie dispose de nombreux aéroports militaires dans tout le pays. Le régime syrien a reconnu lundi pour la première fois posséder des armes chimiques et menacé de les utiliser en cas d'intervention militaire occidentale mais jamais contre sa population, suscitant immédiatement des mises en garde internationales. Le président des Etats-Unis Barack Obama a prévenu le régime qu'il commettrait une "erreur tragique". Abdel Basset Sayda, président du Conseil national syrien (CNS) -la principale coalition de l'opposition syrienne-, a estimé qu'un "régime qui assacre les enfants, qui viole les femmes peut aussi bien utiliser des armes chimiques". Le chef de l'ONU, Ban Ki-moon, a jugé qu'un recours aux armes chimiques par la Syrie serait "répréhensible". Israël a, quant à lui, prévenu qu'il ne pouvait pas "accepter" que des armes chimiques tombent aux mains du Hezbollah libanais, allié du régime syrien. Berlin a qualifié cette menace de "monstrueuse" et Londres l'a jugée "inacceptable". Algerie - ennaharonline
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