Les ratés de la coopération algéro-allemande

La conférence tenue à l'hôtel Riadh par les représentants de la CEFE internationale n'a pas tenu toutes ses promesses compte-tenu de la faiblesse des explications fournies sur les méthodologies de développement de l'esprit entrepreneurial afin d'acquérir l'ensemble des compétences sur la base de théories modernes qui seraient révolutionnaires par rapport aux formations classiques.Il y aurait 148 pays bénéficiant de cette nouvelle approche dans le monde, les données seraient contenues dans de nouveaux modules, mais l'information ne circulerait pas parfaitement pour acquérir les connaissances transmises aux «facilitateurs» qui possèdent les qualifications nécessaires pour créer des entreprises et de la croissance.Les produits CEFE proposent outre la création d'entreprises, et les moyens d'envisager leur croissance, une gestion compétitive d'affaires dans le cadre d'une économie verte, où l'emploi des jeunes serait une opportunité palpable en raison des faibles coûts des investissements.Ces formations de «facilitateurs» autrement dit des experts de concepts nouveaux pour des besoins spécifiques sont matérialisés par «des certificats ou licences attribués par le CEFE international rendant possible, après une brève formation de quelques jours, un coaching efficient et pour plus de perfectionnement des maters seraient décernés «aux facilitateurs maîtres».L'assistance est restée sur sa faim et n'a fait qu'écouter des propositions d'approches nouvelles contenues dans de rhétoriques et d'approximations difficilement digérables surtout que le programme du CEFE cible des secteurs sensibles et extrêmement complexes à canaliser dans un cadre approprié aux conventions régissant le monde des affaires tel l'informel.Nonobstant que les conférenciers ont été incapables de donner des précisions chiffrées concernant leurs activités en Algérie, comme le réclamait un journaliste lors du débat, et que des «facilitateurs n'auraient pu exercer valablement, ce qu'ils ont appris là où ils ont été installés en se ralliant aux restes des salariés comme salariés au sein de l'entreprise recruteuse comme le fera remarquer une intervenante parmi les invités, suggérant l'inutilité de telle formation.Dans ce projet qui loue les vertus de pouvoir créer sa propre entreprise, il manquait à notre humble avis le ciment indispensable à toute nouvelle création d'entreprise, si petite soit-elle les conditions du déblocage des crédits sans trop écueils, les possibilités d'investissement premiers aussi minimes fussent-ils occultés par les conférenciers, et restant l'assise principale dans n'importe quelle création d'entreprise ont décrédibilisé la méthode «d'apprentissage par l'action» des représentants de la CEFE. Comme quoi, il y a aussi des ratés dans les solutions miracles et supersoniques.