Algérie

Les rapports hommes-femmes selon les versets de la «qawâma»



Les rapports hommes-femmes selon les versets de la «qawâma» Quant à la qawâma de l’homme dans le domaine familial, elle nécessite bien des choses que l’on inventorie dans ce qui suit : 1-La cohabitation totale avec l’épouse et la fidélité inviolable à son égard. L’époux n’a pas le droit de la laisser seule pendant une longue durée, ni de s’absenter incessamment même pendant de courtes durées. Moins encore de l’abandonner seule au foyer conjugal pour s’occuper d’autre chose. Car nulle chose ne mérite une telle occupation plus que sa propre femme. A moins que l’absence n’ait un motif valable aux yeux de sa compagne. Sinon cette épouse a le droit de se considérer comme étant abandonnée. Elle peut par là même demander la dissolution du mariage des autorités compétentes. Cela, quand bien même le mari, par lui-même ou par l’intermédiaire de sa famille, lui assurerait une pension suffisante. Le droit conjugal est clair à ce propos, puisqu’il ne permet pas à l’époux de se libérer de la cohabitation et la fidélité sous prétexte qu’il assume l’entretien du ménage. Il en est de même lorsque le mari est en prison. A ce moment-là l’on discute tout simplement de la durée d’emprisonnement. En effet, cette durée est fixée entre 2 et 5 ans après quoi l’épouse a le droit de demander le divorce. Voilà un droit conjugal prescrit qu’on ne dit jamais à la femme en terre d’islam.2-L’entretien constant, la réponse favorables à ses besoins : l’époux est tenu légalement de satisfaire sa compagne sexuellement. C’est un devoir conjugal auquel aucun escamotage n’est possible ou toléré. Le droit conjugal exige de l’époux de ne pas pousser sa femme à se plaindre de lui, faute de quoi il rendra compte devant les instances compétentes en la matière. S’il n’obtempère pas l’on fait acte des réquisitions de l’épouse et le divorce est prononcé en sa faveur. Le Coran astreint l’époux à la fidélité absolue : « Vivez chastement avec elles en vous gardant de la débauche. » (Les femmes, 7), ce qui signifie explicitement que le musulman marié est tenu de n’avoir des relations charnelles qu’avec sa propre femme. A défaut de quoi il sera punit par un châtiment approprié et sa femme a le droit de divorcer si elle le désire. Les savants proclament que si l’adultère est un crime nécessitant une punition, la fidélité est un devoir méritant les honneurs. Si l’époux a convenu avec sa femme de ne pas épouser d’autres femmes, il est tenu de respecter cet engagement et doit s’en abstenir totalement dans les pays où la polygamie est prohibée, même quand la cohabitation clandestine avec plusieurs femmes est tolérée. Ce qui relève d’une forme illégale de polygamie. Lorsque le Prophète a épousé la noble Khadija, il resta fidèle jusqu’à sa mort. Il a exigé la même promesse de Alî quand il lui a marié son honorable fille Fatima. 3-Il doit également s’abstenir de tout mauvais traitements, de tout sévice présentant un caractère de négligence, d’ignorance ou d’insolence vis-à-vis de sa femme. Les coups, les insultes et même les regards ironiques sont interdits dans le droit musulman. Le Prophète dit à ce propos: « Les meilleurs parmi vous ne battent pas, n’insultent pas et n’abandonnent pas leurs femmes» (Abou Dâwoud, nikâh 1840). Même en cas de non-respect de la femme de ses engagements envers son mari, il est recommandé de la traiter avec humanité, et d’essayer de se l’attacher avec des bienfaits, notamment les présents. A ce propos le Coran dit: «Telles sont les lois de Dieu ne les transgressez pas. Ceux qui transgressent les lois de Dieu sont injustes» (El Baqarah 229). Suite et fin Dr Tahar Mahdi




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