Dans une déclaration rendue publique ce week-end, les rappelés du Service national sont montés au créneau et menacent de plusieurs actions d'envergure. Dans le même document confectionné dans une réunion qui a regroupé cette frange qui a tout abandonné, emploi et famille, pour aller affronter les affres du terrorisme, ces derniers dénoncent en effet le manque d'importance que semble accorder l'ensemble des institutions auxquelles ils ont lancé des appels. Aussi, une action à la mesure de ce mépris est prévue après-demain, lundi.En effet, les rappelés du Service national comptent tenir un grand sit-in national ce lundi 24 du mois de février devant le Palais du gouvernement dans la capitale. En fait, les raisons de leur colère sont nombreuses. Elles sont aussi explicitées dans le document remis à la rédaction. En premier lieu, le conseil national des rappelés s'estime lésé et méprisé pour cause du silence observé par les destinataires de ses lettres ouvertes. Il rappelle d'ailleurs qu'il a saisi par ce même procédé pacifique, le président de la République et beaucoup de parlementaires. Des requêtes à ce sujet ont été déposées au niveau des différents corps de sécurité dans toutes les wilayas mais sans aucun écho.Par ailleurs, sur un autre chapitre, les rappelés dénonçaient les harcèlements dont font l'objet leurs délégués. Car pour rappel, ces derniers ont tenu plusieurs actions depuis plusieurs années dans toutes les wilayas. Des rassemblements et des marches ont été organisés dans la capitale.Parallèlement à la grogne des rappelés, une autre frange de la jeunesse incorporée dans les rangs de la garde communale demeure encore dans une situation précaire. Une importante proportion de ces derniers n'est pas concernée par les acquis obtenus après de rudes luttes.En effet, ceux qui ont démissionné après des années de services n'ont pas été touchés par les mises en retraite. Aujourd'hui, ils réclament le payement des heures supplémentaires ainsi que les rappels de salaires versés à leurs camarades de service. Ces derniers rappellent que les gardes communaux étaient aux avant- postes de la lutte contre le terrorisme. Enfin, il est donc à signaler le retour en force de ces corps de sécurité qui ont affronté le terrorisme pendant les années de braise. Des actions sont donc attendues dans la capitale. Les rappelés comptent ainsi observer un sit-in devant le Palais du gouvernement ce lundi, 24 février, alors que les gardes communaux se préparent à une grande marche qui va s'ébranler de la wilaya de Bouira vers le même lieu, une semaine plus tard, le 2 mars.
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Posté Le : 22/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamel BOUDJADI
Source : www.lexpressiondz.com