Algérie

Les rapaces se réveillent


Certains éditeurs de la presse privée n'hésitent pas à exploiter toutes les situations, y compris les plus défavorables pour eux comme c'est le cas aujourd'hui, pour essayer d'en tirer profit en jouant, comme toujours, les victimes.Insatiables, mais surtout craignant un retournement de situation, suite aux changements qui sont opérés au niveau des hautes sphères, ils reviennent sur cette affaire de la publicité institutionnelle pour réclamer leur «part» de la rente, comme s'ils étaient lésés, eux qui, dans un passé récent, refusaient d'en recevoir, sous prétexte que cette manne serait destinée à dompter la presse ou à la mettre sous la coupe du pouvoir. Alors que tout le monde sait que la publicité servie par les circuits étatiques, notamment par l'Anep, ne représente que 20% du marché national, et que le gros de ce marché de la publicité vient des opérateurs privés, qui en gavent gracieusement un quarteron de titres, qui veulent aujourd'hui tout pour eux, et rien pour les autres. Sans parler des subventions qui se chiffrent en milliards, que certains d'entre eux, et ce n'est un secret pour personne, reçoivent d'un pays étranger sous forme de pages publicitaires, et personne ne trouve rien à redire. Tout ce qu'ils veulent, tout ce qu'ils souhaitent, c'est en fait de revenir à l'ère du monopole économique ' sous une forme libérale ' et de la pensée unique, au nom de la démocratie et de l'ouverture dont ils sont à vrai dire les fossoyeurs, avec une presse univoque, au service d'un seul et unique maître.
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