L'Histoire des
peuples du Monde nous a maintes fois enseignés que les dictateurs et leurs
proches finissent leur vie dans des circonstances les plus atroces.
Anotre époque, ils subissent davantage les rages de vengeance des
peuples, a l'image du défunt guide Libyen qui avait opté avec un entêtement
absurde pour cette fin atroce voire sans gloire. Il serait utile de noter que
ces peuples, longtemps endormis, laissent libre cours a ces dictateurs aux
multiples caprices et paroles désobligeantes et, donc, leurs élites n'agissent
pas vigoureusement, au moment opportun, afin qu'ils corrigent les comportements
anormaux de ces despotes et ceux de leurs proches, souvent cause principale de
leur déchéance, qui se retrouvent perfidement confortés par les groupes de
laudateurs impénitents soi-disant fidélisés et qui sont considérés, a tort,
comme les représentants des aspirations de citoyens et citoyennes et, donc, ils
constituent, aux yeux de ce genre de despotes , les indicateurs de la
température du tempérament des couches sociales et leurs élites politiques
n'ayant pas installer au départ, disions-nous précédemment, de garde-fous, en
termes de démocratisation d'une forte proportion de la population, face aux
puissants groupes d'intérêts, sans foi ni loi, habitués a orienter comme bon
leur semblerait les désirs des gens ainsi que le destin du pays.
A titre
d'illustration, le cas du régime Syrien est édifiant dans ce sens. En effet,
cet exemple dénote clairement, parmi tant d'autres, ce que nous venons de
décrire plus haut. A l'occasion de la prière de la fête du sacrifice, le
président Syrien, accompagné par quelques personnalités de son clan qui l'ont
fait hériter du trône occupé précédemment par le défunt son père durant des
décennies, a effectué une visite s'apparentant a celle initiatique ( en vérité
un clin d'Å“il complice aux islamistes a sa solde) dans une mosquée, réservée a
son clan tuant le jour de cette fête religieuse des dizaines de Syriens,
symbolisant l'hypocrisie de ce pouvoir politique désormais titubant, malgré les
apparences d'aplomb et quelques soient les échappatoires, puisque hermétique a
toute reforme sérieuse et salutaire lui permettant d'assurer une sortie
honorable qui permettrait d'écourter les machinations criminelles, en cours, de
la part des laudateurs a la solde de qui posséderait l'opium (passe-droits)
l'engouffrant ainsi dans une voie suicidaire ( le bâton de la répression
aveugle) ne menant fatalement qu'a l'agonie de ce genre de régime exploitant
les craintes des gens de plus en plus éveillés lesquels espèrent apercevoir une
lueur d'espoir d'ici peu d'autant que la révolution entraîne chaque jour de
nouveaux sympathisants issus de du monde de la chanson, du sport, etc.
A ce train, le
régime va s'étouffer car le mal qu'il porte est profond et n'importe quel
remède, prodigué de la part de ce système et ses alliés de plus en plus
perplexes, restera inefficace et aléatoire.
A moins d'une
intervention externe, de type chirurgical, précipitant sa chute. A ce sujet,
les changements opérés en haut lieu en Arabie Saoudite, coïncidant curieusement
aux récentes déclarations musclées d'Israël à l'intention de l'Iran,
constitueraient les nouveaux enjeux et défis qui préfigureront les nouvelles
stratégies de l'époque a venir. Celle du passé est agonisante. Alors, malheur a
ses nostalgiques du genre Baath souhaitant contre vents et marées, afin qu'il
survive, une guerre entre Israël et l'Iran lui permettant de brouiller les
cartes au plan interne. A l'image de ses porte-parole genre Goebbels en faciès
et arrogance. Quelle misère ! Et quelle agonie !
Avant 2012, et
tout au long de ladite année, nous supposons, a la lumière de ce qui est en
train de se dérouler ces derniers temps, que la région du Moyen-Orient est en
train de se diriger, plus qu'auparavant, dans la voie des fortes turbulences
dessinant d'ores et déjà, subrepticement, les futurs contours géopolitiques et
stratégiques, de la part des nouveaux blocs d'intérêts militaro économiques,
dans cette région aux multiples passions du passé et frictions actuelles mais
qui, cette fois-ci, semblent arriver a terme, du point de vue des limites
dictatoriales, du fait des révolutions en train de secouer une partie de monde
arabe et, dans un certain sens, leur voisin Israël beaucoup plus soucieux
autour de ses tracas internes et surtout externes liés a sa « sécurité atomique
», menacée par le péril Iranien, dans un monde peuplé de 7 milliard d'êtres
humains dont une grande partie demeure a la merci de tous les aléas en train de
transformer le monde du fond en comble et, subséquemment, notre raison d'être
dans tous les domaines de la vie.
C'est, justement,
cette évolution des choses que les gouvernants arabes, dans leur majorité, ne
veulent pas admettre et persistent a refusé d'opérer sérieusement a des changements
s'inscrivant dans le mouvement de l'Histoire des peuples. A ce sujet, la ligue
arabe instituée, selon des principes fixés ailleurs voire désuets puisque ils
n'ont plus leur raison d'être au regard des révolutions en cours dans le monde
arabe, au seul profit des gouvernants qui sauvegardent, a l'aide de ce machin,
leurs intérêts personnels, liés aux visées d'Israël notamment sa sécurité dont
le régime Syrien se porte garant, que ceux des peuples sauf si ces derniers
affichent leur détermination d'ouvrir la boite de Pandore quelque soit la
surprise et, ainsi, passer outre la dite ligue et ses secrets a la Polichinelle, en
affrontant inlassablement les dictateurs combinant a leur guise les mécanismes
liés a leur maintien au pouvoir désormais de plus râlant auprès des nouvelles
générations.
Heureusement,
ligués ou pas ligués, ils n'ont plus la capacité de s'y maintenir indéfiniment.
Encore moins de se permettre de conseiller le statu quo entre les pays arabes.
Les temps ont changé. Énormément. Aux temps actuels, nous semble-t-il,
l'essentiel quand au reste des dictateurs, du monde arabe, c'est de finir
dignement leurs parcours. Et celui, qui aurait la sagesse d'anticiper les
événements, éviterait tant de désagréments
Auront-ils la
perspicacité et surtout le courage de l'admettre ? Pour le moment, quelques
dictateurs, notamment ceux du Maghreb arabe, l'ont admis au prix de leur
déchéance brutale. Il est vrai que chaque milieu social a ses propres ardeurs
courageuses. Car, les hésitations qui, a force de se perdurer, se
transformeraient en exaspérations n'aboutissant qu'aux craintes difficiles a
surmonter !!
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Posté Le : 10/11/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Brahimi
Source : www.lequotidien-oran.com