Le candidat Ali Benflis rassemblait à chacun des meetings populaires animés dans les différentes wilayas du pays des milliers de personnes souvent enthousiastes. Les premiers jours de campagne électorale se sont déroulés « normalement », jusqu'au jour où Ali Benflis a franchi des « lignes rouges ». Des franchissements qui sont en grande partie les raisons de son échec.Le candidat Ali Benflis rassemblait à chacun des meetings populaires animés dans les différentes wilayas du pays des milliers de personnes souvent enthousiastes. Les premiers jours de campagne électorale se sont déroulés « normalement », jusqu'au jour où Ali Benflis a franchi des « lignes rouges ». Des franchissements qui sont en grande partie les raisons de son échec.«La fraude est haram. Le faux et usage de faux est haram. Je m?adresse aux walis, aux chefs de daïra : vous avez de la famille, pensez à la préserver », avait-il dit dans une intervention à la TV algérienne, peu avant la clôture de la campagne électorale.Le ton est monté d?un cran. La pensée a-t-elle dépassé l?intention ' Toujours est-il que le candidat Ali Benflis usait d?un ton menaçant envers les fonctionnaires de l?Etat. Ali Benflis est-il allé trop loin dans ses attaques contre les commis de l?Etat qu?il soupçonnait de faciliter ou du moins de « tolérer » la fraude 'La campagne perdait de sa sérénité et la charge de Abdelaziz Bouteflika contre son principal adversaire, avait laissé abasourdi les Algériens qui « craignaient » le dérapage. La charge était par trop violente. Bouteflika est allé jusqu?à accuser son adversaire, et sans le nommer directement, de pratiquer le terrorisme. Rien que ça ! Et pour les fonctionnaires visés par les déclarations de Ali Benflis, il n?y a pas de doute : c?est du terrorisme.Du coup, le candidat qui pouvait faire de l?ombre au candidat-président, perdait des milliers de voix qui avaient l?intention d?opter pour lui, indignés par tant de légèreté de la part d?un candidat à l?élection présidentielle qui devrait «mesurer» toutes ses déclarations publiques. Ali Benflis devait avoir à l?esprit que le mot « terroriste » est lourd de sens. Le fait que le Président l?ait prononcé devant une personnalité étrangère et répercuté par la TV algérienne renvoie à toute une décennie que les Algériens ne sont pas près d?oublier.L?effet a sans doute contribué à « éloigner » des milliers de voix pour Benflis. Auparavant, Ali Benflis, toujours dans le sillage du terrorisme, sa déclaration à Mila, à propos de son projet de remettre dans l?équation politique le parti dissous. Etonnante déclaration qui a surpris aussi bien la classe politique que l?opinion publique algérienne qui a tourné la page de l?ex-FIS. Face à la levée de boucliers, il a expliqué qu?il s?agit d?un « approfondissement » de la réconciliation nationale pour « en finir définitivement avec la crise politique qui secoue l?Algérie depuis 25 ans ».Il s?est engagé « à organiser un dialogue national auquel prendront part tous les partis et la société civile sans exclusion et sans marginalisation afin d?arriver à un règlement consensuel de la crise politique ». Des propos qui « sonnent » fort du côté des familles des 200.000 morts enregistrés durant ce qu?il est convenu d?appeler la tragédie nationale.Ce n?est qu?un retour à la case départ. Un « projet » que l?immense majorité des Algériens souhaite ne plus revivre à l?avenir en pratiquant la politique de l?amnésie des milliers de personnes sacrifiées pour la sauvegarde de la République. En voulant ratisser large y compris au sein de la mouvance violente de l?ex-Fis, Ali Benflis a mis également sur son dos des pans entiers de la population dont la seule évocation de l?ex-Fis donne des frissons dans le dos. Ali Benflis semble avoir oublié les sentiments du peuple algérien qui a subi durant toute une décennie, assassinats, viols, destruction et incendies d?infrastructures sociales et économiques.D?autant que le terrorisme n?est pas encore totalement éradiqué en Algérie. Erreur de stratégie de communication du staff de Benflis ' Ou le candidat Ali Benflis, grisé par le nombre de gens qui assistaient à ses meetings populaires, a perdu tout le sens de la mesure. En tout état de cause, des erreurs politiques qui ont précipité sa chute dont il aura du mal à se relever pour la suite de son avenir politique.«La fraude est haram. Le faux et usage de faux est haram. Je m?adresse aux walis, aux chefs de daïra : vous avez de la famille, pensez à la préserver », avait-il dit dans une intervention à la TV algérienne, peu avant la clôture de la campagne électorale.Le ton est monté d?un cran. La pensée a-t-elle dépassé l?intention ' Toujours est-il que le candidat Ali Benflis usait d?un ton menaçant envers les fonctionnaires de l?Etat. Ali Benflis est-il allé trop loin dans ses attaques contre les commis de l?Etat qu?il soupçonnait de faciliter ou du moins de « tolérer » la fraude 'La campagne perdait de sa sérénité et la charge de Abdelaziz Bouteflika contre son principal adversaire, avait laissé abasourdi les Algériens qui « craignaient » le dérapage. La charge était par trop violente. Bouteflika est allé jusqu?à accuser son adversaire, et sans le nommer directement, de pratiquer le terrorisme. Rien que ça ! Et pour les fonctionnaires visés par les déclarations de Ali Benflis, il n?y a pas de doute : c?est du terrorisme.Du coup, le candidat qui pouvait faire de l?ombre au candidat-président, perdait des milliers de voix qui avaient l?intention d?opter pour lui, indignés par tant de légèreté de la part d?un candidat à l?élection présidentielle qui devrait «mesurer» toutes ses déclarations publiques. Ali Benflis devait avoir à l?esprit que le mot « terroriste » est lourd de sens. Le fait que le Président l?ait prononcé devant une personnalité étrangère et répercuté par la TV algérienne renvoie à toute une décennie que les Algériens ne sont pas près d?oublier.L?effet a sans doute contribué à « éloigner » des milliers de voix pour Benflis. Auparavant, Ali Benflis, toujours dans le sillage du terrorisme, sa déclaration à Mila, à propos de son projet de remettre dans l?équation politique le parti dissous. Etonnante déclaration qui a surpris aussi bien la classe politique que l?opinion publique algérienne qui a tourné la page de l?ex-FIS. Face à la levée de boucliers, il a expliqué qu?il s?agit d?un « approfondissement » de la réconciliation nationale pour « en finir définitivement avec la crise politique qui secoue l?Algérie depuis 25 ans ».Il s?est engagé « à organiser un dialogue national auquel prendront part tous les partis et la société civile sans exclusion et sans marginalisation afin d?arriver à un règlement consensuel de la crise politique ». Des propos qui « sonnent » fort du côté des familles des 200.000 morts enregistrés durant ce qu?il est convenu d?appeler la tragédie nationale.Ce n?est qu?un retour à la case départ. Un « projet » que l?immense majorité des Algériens souhaite ne plus revivre à l?avenir en pratiquant la politique de l?amnésie des milliers de personnes sacrifiées pour la sauvegarde de la République. En voulant ratisser large y compris au sein de la mouvance violente de l?ex-Fis, Ali Benflis a mis également sur son dos des pans entiers de la population dont la seule évocation de l?ex-Fis donne des frissons dans le dos. Ali Benflis semble avoir oublié les sentiments du peuple algérien qui a subi durant toute une décennie, assassinats, viols, destruction et incendies d?infrastructures sociales et économiques.D?autant que le terrorisme n?est pas encore totalement éradiqué en Algérie. Erreur de stratégie de communication du staff de Benflis ' Ou le candidat Ali Benflis, grisé par le nombre de gens qui assistaient à ses meetings populaires, a perdu tout le sens de la mesure. En tout état de cause, des erreurs politiques qui ont précipité sa chute dont il aura du mal à se relever pour la suite de son avenir politique.
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Posté Le : 21/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : SADEK BELHOCINE
Source : www.lemidi-dz.com