Si la rentrée
scolaire s'est faite dans des conditions générales acceptables, il n'en demeure
pas moins que certains points méritent d'être relevés», indique M. Halimi, le
président de la commission de l'enseignement supérieur, de l'éducation et de la
formation de l'APW de Constantine. Ce dernier de revenir sur les conclusions
des sorties sur le terrain de sa commission qui feront l'objet d'un débat à la
prochaine assemblée de l'APW, avant d'énumérer les points afférents à la séance
continue, à l'orientation scolaire, à la surcharge des classes, etc., que sa
commission a eu à retenir.
Ainsi, dira-t-il, «si l'application de la
séance continue était en bonne voie dans la wilaya, et promettait beaucoup, il
est à faire observer cependant que l'adoption du nouveau week-end a en quelque
sorte tout chamboulé». Et notre interlocuteur d'indiquer que «si le principe de
la formule consistait à libérer les élèves pendant les après-midi, pour se
consacrer à l'exercice du sport par exemple, l'adoption du week-end
semi-universel est venue tout remettre en cause, puisque les élèves ne
finissent en fait leurs cours qu'à 17h ou 17h30».
La commission a aussi noté que les fins de
scolarité sont toujours marquées par des tensions avec les parents d'élèves, à
propos de l'orientation que reçoivent leurs enfants, pour ce qu'elle a de
décisif dans leur cursus à venir. «Réaction le plus souvent légitime, fera-t-il
savoir, surtout en considération que les mauvaises orientations sont derrière
50% des déperditions scolaires. C'est ce que nous avons pu constater lors de
nos différentes sorties sur le terrain, précise M. Halimi. Aussi, nous
recommanderons une révision des méthodes d'orientation». Si cette dernière doit
prendre en compte des capacités de l'élève et de ses voeux, elle doit aussi,
ajoute-t-il, veiller à une certaine homogénéité dans le niveau des apprenants
dans la même classe, du point de vue des moyennes obtenues, mais aussi de leurs
âges et de leurs conduites. Contrairement à ce qui se fait actuellement, où
cette homogénéité n'est pas recherchée et par conséquent est à l'origine d'une
grande partie des échecs et déperditions scolaires.
Et notre interlocuteur d'ajouter «que la
surcharge des classes (43 élèves par unité) qui distingue encore nos
établissement dans la wilaya n'est pas faite pour arrondir les angles, loin
s'en faut, puisque estimée comme une «solution» par le pays et ne pas jeter les
enfants à la rue». Les uns dans les autres, ces éléments font que, ajouté au
poids des cartables, il y a apparition de ce que l'on appelle le phénomène de
la «fatigue scolaire», où l'élève et l'enseignant en souffrent énormément, ce
qui se traduit entre autres par de faibles rendements et un taux d'échec plus
important.
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Posté Le : 09/12/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : AEl Abci
Source : www.lequotidien-oran.com