Les raisons d'aller voter de Hanoune

Louisa Hanoune, SG du Parti des travailleurs (PT), a appelé hier le président de la République à donner davantage de gages et de garantie quant à la transparence et la régularité des prochaines législatives. Invitée du forum d'El Moudjahid, la dame de fer du PT s'est exprimée avec la faconde qu'on lui connaît pendant plus de deux heures. Son discours a été une suite d'énumération des raisons démontrant l'importance d'aller voter massivement le 10 mai prochain.Louisa Hanoune, SG du Parti des travailleurs (PT), a appelé hier le président de la République à donner davantage de gages et de garantie quant à la transparence et la régularité des prochaines législatives. Invitée du forum d'El Moudjahid, la dame de fer du PT s'est exprimée avec la faconde qu'on lui connaît pendant plus de deux heures. Son discours a été une suite d'énumération des raisons démontrant l'importance d'aller voter massivement le 10 mai prochain.
Mme Hanoune n'a pas craint de jouer les Cassandre en tirant la sonnette d'alarme sur tous les secteurs de la vie politique, ainsi nul acteur n'a échappé à ses piques acérées. Partis islamistes, partis démocrates, partis nationalistes, Ennahda de Rached Ghannouchi, Hillary Clinton, Ould Kablia, l'UMA, la Ligue arabe et la liste est longue des institutions et des personnes qui en ont eu pour leur grade. Pour Hanoune l'impérialisme américain est en train de détourner à son profit les révolutions tunisiennes et égyptiennes. Elle pose la question de savoir quelle est la position actuelle des partis islamistes en Tunisie et en Egypte quant à la question palestinienne suggérant ainsi que ces partis ont tourné la veste pour plaire aux Américains. Ces derniers s'accommodent aujourd'hui des islamistes pour « préserver leurs intérêts ». Elle pense qu' « il n'y pas et il n'y aura pas de printemps arabe, les révolutions ajoute-t-elle sont déviées de leur cours au profit du projet américain du GMO (Grand Moyen- Orient) un ensemble bâti sur des principes communautaires, ethniques et religieuses » Elle s'en prend du reste à l'ambassadeur des Etats-Unis à Alger « qu'est-ce qu'il en sait, lui, il vient à peine de s'installer et il parle déjà de la montée des islamistes ». Elle rejette les « conseils » de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton qui était en visite à Alger. Selon elle sa visite fait partie des pressions, elle s'inscrit dans le prolongement du processus préparant l'intervention étrangère en Syrie pour laquelle un sommet venait d'être organisé à Tunis. « Hillary Clinton assistait à ce sommet des ennemis de la Syrie et non de ses amis puis elle est venue s'immiscer dans nos affaires, ce n'est pas acceptable » a-t-elle dit. L'oratrice cloue au pilori le nouveau président tunisien : « Il dit qu'il est contre l'intervention étrangère mais il fait quoi en organisant ce sommet avec une Ligue arabe favorable à l'intervention étrangère » s'est-elle interrogée. « L'Algérie est en danger, elle est assaillie de toute part, a-t-elle continué, nous avons des milliers de kilomètres avec la Libye déjà tombée aux mains de l'Otan et autant avec le Mali qui connaît actuellement une rébellion ». Aux yeux de l'oratrice les Etats-Unis « aujourd'hui interfèrent dans les processus électoraux des pays afin d'y placer leurs représentants ». La proposition du président tunisien, Moncef Marzouki de faire de l'UMA une institution sur le modèle de l'Union européenne, est balayée d'un revers de la main. Elle y voit « une pression étrangère » contre les pays de la région. Interrogée sur les accusations de financement illégal qu'elle aurait proférées à l'encontre des partis islamistes algériens, la SG du PT a précisé qu'elle n'a jamais fait ce type de déclaration mais qu'elle avait seulement « demandé une commission d'enquête sur le financement de tous les partis qu'ils soient islamistes ou autres » arguant qu'elle est en droit de se poser moult questions à ce propos. Elle cite la presse tunisienne qui a rapporté que le coordinateur spécial américain de la transition au Moyen-Orient, William Taylor, finance Ennahda et les frères musulmans. Mme Hanoune s'est demandée comment des partis algériens nouvellement constitués, parviennent à louer des logements et à réserver des billets d'avion « d'où est-ce qu'ils ont ramené tout cet argent » s'est-elle encore interrogée. Revenant sur la transparence du scrutin, elle a expliqué que la fraude se produit au niveau des commissions administratives communales.
La SG du PT a plaidé pour leur suppression pure et simple et s'est dit espérer que les nombreux appels du président de la République quant à observer une stricte neutralité fassent entendre raison à l'administration. Concernant la déclaration d'Ould Kablia selon laquelle la population en âge de voter a atteint 26 millions d'électeurs, Hanoune s'est dit « étonnée » du fait que nous « sommes 36 millions d'Algériens ».Elle a trouvé le ministre de l'Intérieur un peu en retrait par rapport au chef de l'Etat qui confère à la future législature le caractère d'une assemblée constituante. Pour toutes les raisons qu'elle vient d'évoquer Louisa Hanoune appelle à un vote massif lors du prochain scrutin.
Mme Hanoune n'a pas craint de jouer les Cassandre en tirant la sonnette d'alarme sur tous les secteurs de la vie politique, ainsi nul acteur n'a échappé à ses piques acérées. Partis islamistes, partis démocrates, partis nationalistes, Ennahda de Rached Ghannouchi, Hillary Clinton, Ould Kablia, l'UMA, la Ligue arabe et la liste est longue des institutions et des personnes qui en ont eu pour leur grade. Pour Hanoune l'impérialisme américain est en train de détourner à son profit les révolutions tunisiennes et égyptiennes. Elle pose la question de savoir quelle est la position actuelle des partis islamistes en Tunisie et en Egypte quant à la question palestinienne suggérant ainsi que ces partis ont tourné la veste pour plaire aux Américains. Ces derniers s'accommodent aujourd'hui des islamistes pour « préserver leurs intérêts ». Elle pense qu' « il n'y pas et il n'y aura pas de printemps arabe, les révolutions ajoute-t-elle sont déviées de leur cours au profit du projet américain du GMO (Grand Moyen- Orient) un ensemble bâti sur des principes communautaires, ethniques et religieuses » Elle s'en prend du reste à l'ambassadeur des Etats-Unis à Alger « qu'est-ce qu'il en sait, lui, il vient à peine de s'installer et il parle déjà de la montée des islamistes ». Elle rejette les « conseils » de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton qui était en visite à Alger. Selon elle sa visite fait partie des pressions, elle s'inscrit dans le prolongement du processus préparant l'intervention étrangère en Syrie pour laquelle un sommet venait d'être organisé à Tunis. « Hillary Clinton assistait à ce sommet des ennemis de la Syrie et non de ses amis puis elle est venue s'immiscer dans nos affaires, ce n'est pas acceptable » a-t-elle dit. L'oratrice cloue au pilori le nouveau président tunisien : « Il dit qu'il est contre l'intervention étrangère mais il fait quoi en organisant ce sommet avec une Ligue arabe favorable à l'intervention étrangère » s'est-elle interrogée. « L'Algérie est en danger, elle est assaillie de toute part, a-t-elle continué, nous avons des milliers de kilomètres avec la Libye déjà tombée aux mains de l'Otan et autant avec le Mali qui connaît actuellement une rébellion ». Aux yeux de l'oratrice les Etats-Unis « aujourd'hui interfèrent dans les processus électoraux des pays afin d'y placer leurs représentants ». La proposition du président tunisien, Moncef Marzouki de faire de l'UMA une institution sur le modèle de l'Union européenne, est balayée d'un revers de la main. Elle y voit « une pression étrangère » contre les pays de la région. Interrogée sur les accusations de financement illégal qu'elle aurait proférées à l'encontre des partis islamistes algériens, la SG du PT a précisé qu'elle n'a jamais fait ce type de déclaration mais qu'elle avait seulement « demandé une commission d'enquête sur le financement de tous les partis qu'ils soient islamistes ou autres » arguant qu'elle est en droit de se poser moult questions à ce propos. Elle cite la presse tunisienne qui a rapporté que le coordinateur spécial américain de la transition au Moyen-Orient, William Taylor, finance Ennahda et les frères musulmans. Mme Hanoune s'est demandée comment des partis algériens nouvellement constitués, parviennent à louer des logements et à réserver des billets d'avion « d'où est-ce qu'ils ont ramené tout cet argent » s'est-elle encore interrogée. Revenant sur la transparence du scrutin, elle a expliqué que la fraude se produit au niveau des commissions administratives communales.
La SG du PT a plaidé pour leur suppression pure et simple et s'est dit espérer que les nombreux appels du président de la République quant à observer une stricte neutralité fassent entendre raison à l'administration. Concernant la déclaration d'Ould Kablia selon laquelle la population en âge de voter a atteint 26 millions d'électeurs, Hanoune s'est dit « étonnée » du fait que nous « sommes 36 millions d'Algériens ».Elle a trouvé le ministre de l'Intérieur un peu en retrait par rapport au chef de l'Etat qui confère à la future législature le caractère d'une assemblée constituante. Pour toutes les raisons qu'elle vient d'évoquer Louisa Hanoune appelle à un vote massif lors du prochain scrutin.