Arbres, candélabres et panneaux arrachés à Oran Une trentaine de candélabres ainsi que plusieurs panneaux publicitaires ont été vrillés au niveau de la ville d’Oran par les vents violents qui ont soufflé durant la nuit de mercredi à jeudi, indique une source responsable. Même des arbres réputés robustes n’ont pu échapper à la furie des vents qui ont, par moment, atteint 85km/h. Le spectacle était tout simplement désolant en cette journée du jeudi après le déchaînement des éléments, la veille. Une tempête qui a fait des ravages sur son passage, notamment les drapeaux qui pavoisaient les artères en prévision de la visite d’Etat du président de la République Bouteflika et du Roi Juan Carlos. Parce que plus vulnérables, des arbres de certaines essences n’ont pu résister à la puissance des vents. Une puissance qui a dépassé les 85 km/heure. Si quelques arbres ont été mis à terre au niveau du pont de Zabana, d’autres, comme on pouvait le constater à l’USTO, moins résistants, ont été littéralement arrachés... de leurs racines. Sans compter les autres dégâts matériels enregistrés ici et là, notamment à Sidi El-Houari où le balcon d’un immeuble a cédé sous la force du vent. La liste des dégâts n’est pas exhaustive. A propos du déchaînement de la nature, on ne peut passer sous silence le témoignage de certains habitants de Sidi El-Houari, encore sous le choc de cette nuit du mercredi, et qui, avouent «n’avoir jamais entendu de leur vie un bruit aussi strident». Ils avaient, disent-il, «peur de voir leurs habitations de fortune craquer, après avoir vu souffrir leurs toits toute la nuit sous l’effet des rafales de vent qui soufflaient à une vitesse insupportable». Malgré ces vents, à l’évidence exceptionnels, on ne déplore, heureusement, aucune victime. Il faut dire aussi que des dizaines de familles ont vécu la peur au ventre, de crainte de voire leurs habitations s’effondrer, notamment pour ceux qui habitent le vieux bâti. Selon un dernier recensement effectué par l’OPGI, à Oran, il y a 1.990 immeubles qui menacent ruine. Une situation qui risque d’entraîner la catastrophe, surtout lorsqu’on sait qu’aucune opération de rénovation de ces immeubles ne figure au programme. Il faut saluer les services communaux, notamment ceux du nettoiement, de la voirie et de la circulation qui se sont mobilisés entièrement pour parer au plus pressé ainsi que les autres éléments dont ceux de Blanche Algérie et de l’entreprise publique de l’éclairage (EPCE) qui se sont démenés comme des diables pour réparer ou entretenir tout ce qui a été endommagé la veille. Visite officielle oblige.
Posté Le : 10/03/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com