Algérie

Les questions sécuritaires au menu



Les questions sécuritaires au menu
M. Medelci a déclaré que la délégation du CNT arrivera «dans les très prochains jours». Le ministre des Affaires étrangères indiquera qu'il y aura des responsables de haut niveau dont ceux en charge «des questions sécuritaires».
Cette visite sera «l'opportunité», selon M. Medelci, pour les deux pays de passer en revue leurs relations bilatérales sur fond des nouveaux changements survenus en Libye et de débattre des questions d'intérêt commun entre Alger et Tripoli. Les relations historiques entre les deux peuples constituent la voie que devraient emprunter les relations algéro-libyennes, à moyen et long termes. Alger aura à exprimer ses inquiétudes et ses préoccupations quant aux conséquences de la circulation des armes en Libye. La sécurité est fondamentale pour toute démarche sur les plans local, bilatéral ou multilatéral en vue de la consolidation de la stabilité et de la paix, conditions incontournables pour toute perspective de développement, institutionnel et socio-économque. M. Medelci a évoqué l'importance de la visite de responsables du CNT à Alger et mis l'accent dans ses propos sur «la disponibilité» exprimée par Alger et Tripoli à consentir des efforts à même de répondre aux défis qui se posent pour les deux pays. Alger a eu à exprimer ses craintes de voir la Libye sombrer dans une situation chaotique. A ce propos, le ministre algérien des Affaires étrangères a tenu à souligner la portée significative de la décision prise par le CNT d''uvrer à la formation d'un gouvernement de transition, et déclaré par la même occasion que l'Algérie est disposée à «accompagner» la Libye dans divers domaines. Si les questions d'ordre politique seront posées à Alger, celles sécuritaires seront sans nul doute au c'ur des entretiens entre les responsables algériens et libyens, d'autant plus qu'Alger avec ses partenaires de la sous-région du Sahel ont articulé leurs actions en matière de lutte contre le terrorisme dans cette espace géographique autour d'une coopération sur les questions sécuritaires et le développement économique. La crise libyenne qui a engendré une forte circulation d'armes de divers types devrait interpeller les nouveaux responsables libyens ; ils doivent faire preuve d'une réelle volonté politique et d'efforts pour le règlement de la question de la circulation des armes.


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