Ai-je le pouvoir de faire ce que je veux ' Ou est-ce que j'interprète mes pouvoirs selon mes propres critères ' Mon exercice du pouvoir est-il en accord avec ses objectifs ' Mon action est-elle fondée ' Est-ce que je tiens compte de toute l'information pertinente, en excluant toute considération inutile '
Les motifs de mes décisions sont-ils exacts et légitimes ' Et pourront-ils résister à l'examen indépendant et informé d'un juge ' Entendrai-je et considérerai-je les points de vue des personnes susceptibles d'être affectées par ma décision ' Les ai-je suffisamment informées pour qu'elles puissent entreprendre des démarches ' Ai-je accordé le temps nécessaire pour des consultations et des démarches ' Dois-je décider à l'avance ' En d'autres termes, est-ce que je suis la politique du ministère, sans considérer les particularités de l'affaire ' Existe-t-il un conflit d'intérêts, me concernant ou concernant quelqu'un d'autre impliqué dans la prise de décision, qui pourrait donner l'impression de parti pris ' Y a-t-il une raison de croire que mes actions ne sont pas justes ' Ai-je donné l'impression d'agir différemment de ce qu'on attend de moi ' L'action que je propose peut-elle être interprétée comme un détournement de pouvoir ou être si déraisonnable qu'elle sera censurée ' Seul un vrai commis de l'Etat peut raisonnablement se poser ses questions dans l'exercice de ses fonctions, ce qui le différencie d'un commis du pouvoir qui lui a d'autres préoccupations : comment servir mes maîtres et se servir, et comment pérenniser le système, sans aucune limite de moyens.
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Posté Le : 30/01/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : D H
Source : www.lesoirdalgerie.com