Algérie

Les questions de diffamation devront être examinées par une commission de professionnels


Les questions de diffamation devront être examinées par une commission de professionnels
Il serait préférable que les questions de diffamation soient transférées vers une commission spécialisée composée de professionnels de la presse, qui y trancheront avant de les transférer vers les autorités judiciaires, puisque l'expérience a prouvé que la majorité des plaintes soulevées contre les journalistes pour diffamation, finissent, généralement, par un non lieu.
Il est également utile de soulever un autre point pas moins important que les précédents, concernant les pressions exercées sur le journaliste. Certains ministères et/ou institutions exercent des manières policières pour interroger les journalistes, alors que les enquêtes en sont administratives. Une manière de faire pression sur eux pour révéler leurs sources que les ministères et administrations voudraient sanctionner. Il est nécessaire dans des cas pareils, de prendre des mesures nécessaires et adéquates dans la loi sur l'Information, pour réprimer de telles pratiques.
Une autre anomalie s'ajoute aux autres. Pour ce qui est de l'article 24 du projet, insistant sur la nécessité de mentionner nom et prénom du directeur de publication ainsi que les noms des actionnaires'.je me contente ici de noter qu'il existe des journaux dont le nombre d'actionnaires dépasse les 90. Serait-il donc possible de mentionner toute cette liste de noms '
Ce ne sont que quelques notes concernant le projet de loi sur l'Information soumis au parlement, qui manque malheureusement de volonté politique visant à promouvoir la presse et le métier de journaliste et sa libération de toute tutelle, en particulier l'audiovisuel. C'est ce qui nous pousse à dire que ce projet est intervenu pour réguler la presse écrite ni plus ni moins'de toute façon'toute bonne intention devrait être encouragée. Le droit absolu et sacré à la fois du journaliste c'est d'arriver à la source d'information, ce qui n'est que le minimum pour promouvoir la profession au niveau escompté. L'autre droit c'est la libération du secteur public de publicité de l'hégémonie du pouvoir ainsi que la nécessité et le devoir de l'indépendance de la justice'.çe ne serait qu'à ce moment qu'on peut parler de liberté, de responsabilité et de professionnalisme.
Enfin,'la loi sera débattue et les députés apporteront leurs avis et propositions et on finira par adopter le projet proposé après quelques amendements de formalité qui n'avanceront en rien. Après ça, les choses reprendront leurs cours normal'les journalistes écriront ce qu'ils voudront écrire et le pouvoir fera ce qu'il veut aussi. Quant aux choses sérieuses,'. elles seront, forcément, reportées.
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