Algérie

Les quatre peines d'une famille endeuillée



La famille d'un diabétique, décédé des suites d'une chute, mais qui était infecté par la Covid-19, a souffert le martyre. En plus du deuil, cette famille, qui habite le quartier Douzi 2 à Bab Ezzouar, a dû faire face à un premier écueil : après avoir informé les services de sécurité et la Protection civile du décès de leur parent, amputé d'une jambe, ils ont constaté qu'un médecin d'une clinique de la cité 5-Juillet mitoyenne a refusé de venir constater le décès. Ils ont dû aller chercher une médecin à Bordj El-Kiffan.Le constat de décès étant établi, les parents et les services sanitaires découvrent que le défunt avait contracté la Covid-19. Il fallait donc un enterrement spécial. De guerre lasse et en l'absence de cercueils au cimetière d'El-Alia, ils ont payé les services d'une entreprise privée de pompes funèbres. Comme un malheur n'arrive jamais seul, la famille fait face à un autre écueil : après l'inhumation, il faut désinfecter la maison. Or, l'APC de Bab Ezzouar ne disposait même pas de produits d'hygiène. Ce sont la famille et les voisins qui s'en acquittent donc !


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