Plus nous avançons vers l'entrée effective de la mondialisation et plus nous acquérons la conviction que celle-ci ne favorisera que les puissants. Les puissants dans le monde et les puissants dans les pays. Il arrive parfois que les gouvernants présentent un programme qui au début recueille la confiance des populations, et cela est plus vrai encore lorsque ces discours sont accompagnés par une grande éloquence verbale. Les discours ont changé dans un contexte où, dit- on, les comportements du moment savent les accompagner avant de retourner à leur immobilisme.Même la mondialisation à ses débuts avait suscité la confiance populaire, car l'accent avait été mis sur la circulation des personnes. Quand il était su que la mondialisation signifiait surtout économie de concurrence, il était évident, par conséquent, que les populations en étaient très inquiètes.Cette mondialisation est alors venue compliquer davantage les données compte tenu que bien des pays en développement savaient qu'ils risquent de perdre même ce qui leur reste d'une industrie qui avait fait leur fierté. Y a-t-il une alternative ' Il paraît que non, selon les puissances occidentales. On dit que les richesses ne se partagent pas avec équité alors même que pour les pays en développement, comme dans notre cas plus particulièrement, ce n'est pas la croissance qui est redistribuée, ni la richesse créée, mais la rente pétrolière.La grande peur, ce n'est plus la victoire islamiste, mais une dégringolade du cours du pétrole. La première peut se gérer mais pas la seconde. Quand il n'y aura plus assez d'argent (des devises) ? Pour importer, quand il n'y aura plus assez de bateaux au port avec du blé dans les soutes, plus assez de médicaments pour soigner le peuple, quand il n'y aura plus assez d'argent pour faire fonctionner nos entreprises, par quels miracles maintenir la stabilité et la sécurité 'C'est le temps des angoisses. Le temps des constats et des décisions impossibles. Le temps du réveil des consciences? Les entreprises, d'une part, sont endettées en attendant le enième assainissement des finances, d'autre part, celles-ci ne savent pas très bien ce qu'elles vont devenir, le modèle économique à suivre étant encore incertain, ce qui les empêche de faire des projections. On déclare vouloir aller vers l'économie de marché, on déclare vouloir maintenir l'option de l'économie de marché, mais au fond, on se pose la question de savoir si réellement il serait possible de disposer d'assez de temps et surtout de réussir à faire atteindre à nos entreprises l'objectif d'acquisition du top niveau, en comparaison avec les firmes internationales qui raflent tous les marchés ?Mais, si on décidait de ne plus importer ce qui est fabriqué chez nous, pour satisfaire le patronat, qu'on étende cette mesure à tout ce qui est fabriqué localement, la qualité de ces produits nationaux satisferait-elle nos consommateurs locaux '
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Posté Le : 25/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N B
Source : www.lemaghrebdz.com