Les protestataires qui en ont bloqué l'accès poursuivis en justice

Il a fallu quatre jours d'attente et de patience pour que le rectorat de l'université Ziane-Achour prenne la décision de porter plainte contre les «protestataires» qui ont fermé la porte de l'université. Aux dernières nouvelles, les protestataires qui ont bloqué pendant quatre jours l'accès aux 20 000 étudiants et 4 000 travailleurs de l'université Ziane-Achour ont décidé de faire marche arrière et rouvert les portes d'accès aux universitaires.Selon des informations que nous avons recueillies, le rectorat a déposé plainte contre ce groupe d'étudiants ou d'ex-étudiants qui ont bloqué l'entrée. Ils ont été mis au courant par un huissier de justice qui les a informés qu'une plainte a été déposée contre eux et a remis une mise en demeure pour chaque organisation estudiantine, les sommant de lever le blocage. Ils ont changé de forme et décidé de bloquer l'entrée des facultés de lettres et biologie. En plus du dépôt de plainte par le rectorat contre les représentants des organisations estudiantine, il a engagé des pourparlers avec les protestataires pour trouver un terrain d'entente. Les informations que nous avons recueillies auprès de certains étudiants laissent entendre que, tenons-nous bien, «les protestataires ont agi de la sorte parce qu'ils ont fourni des mémoires de fin d'études plagiés (copier-coller) et n'ont pas été admis pour poursuivre leurs études de master». On ne sait pas quel a été la position de l'administration de l'université. Mais une chose est sûre, c'est du plagiat et le plagiat est considéré comme du vol, il doit alors être puni sévèrement. Ou au moins ils doivent s'expliquer devant le conseil scientifique de leurs facultés.