Algérie

Les propriétaires demandent un répit



200 véhicules hippomobiles saisis à Oran  L’opération d’éradication des véhicules hippomobiles est menée avec la même envergure si ce n’est plus, puisque de jour comme de nuit c’est la traque des charrettes à travers la wilaya d’Oran. Un lourd bilan attestant sans aucun doute de l’ampleur de la prolifération des hippomobiles a été établi en l’espace d’un mois par les services menant l’opération d’éradication. S’agissant du service de l’ordre public de la sûreté de wilaya d’Oran dans le périmètre de compétence policière et par la gendarmerie dans les zones relevant de sa juridiction. Alors que la police a révélé avoir procédé à l’éradication de 76 hippomobiles durant le seul mois de mai et 30 depuis le début le mois en cours, soit un total de 106 charrettes, la gendarmerie donne de son côté un bilan faisant état de la saisie pour destruction de 94 charrettes. Ceci dit, ce sont 200 hippomobiles qui ont été éradiqués du 1er mai au 06 juin.Quant aux propriétaires de ces hippomobiles, ils ont été encore une fois orientés vers les instances habilitées à leur offrir les aides pour l’acquisition de triporteurs. L’on apprendra que ces propriétaires, en majorité des jeunes âgés entre 20 et 35 ans, sont en phase de préparation des dossiers à cet effet. L’un d’entre eux dira «on se retrouve encore une fois face au problème des lenteurs administratives. Le dossier que nous devons fournir est constitué de pièces dont nous sollicitons l’établissement auprès de différentes instances où il n’y a pas de facilitations, il faut au moins une semaine pour chaque pièce, il nous faut de ce fait au moins deux mois pour être en possession du dossier complet et le présenter, en espérant qu’on ne vas pas nous demander d’autres documents». D’autres propriétaires d’hippomobiles s’insurgeront sur le fait que l’on éradique leur outils de travail alors que les autorités locales sont conscientes des lenteurs administratives et que la distribution des triporteurs n’est pas pour demain. Ils lanceront alors un appel au wali de leur accorder un répit jusqu’au jour de distribution des triporteurs. «Nous avons des familles à nourrir, ce commerce est notre seule revenu et l’hippomobile ou la charrette manuelle sont notre outils de travail pour l’instant». Il faut savoir que certains ont remplacé leur hippomobile par des charrettes manuelles qui leurs ont été, à leur tour, saisies. Pour rappel, le prix du triporteur varie entre 23 et 24 millions de centimes TTC. Les commerçants y postulant devront régler 5% de son coût, alors que l’ANGEM aura à charge 25% et la contribution de la banque sous forme de crédit à un taux d’intérêt de 2%, est de l’ordre de 70%. Les banques qui ont été sélectionnées pour cette opération sont le CPA, BNA, BEA, BADR et BDL.


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