Algérie

Les propositions du MALG



Dès la publication de l'article sur le travail élaboré par le MALG (l'historique ministère de l'armement et des liaisons générales), certains de ses membres nous ont contacté pour apporter disent-ils « quelques clarifications à ce que nous faisons dans le sens d'une contribution pour un changement politique.» (Voir le Quotidien d'Oran du samedi 19 mars, page 4). Nos interlocuteurs ne nient pas que «beaucoup d'entre nous sont au crépuscule de leur vie, nous souhaitons donc participer à cette initiative pour laisser aux Algériens un Etat de droit, libre et démocratique.» Ils veulent cependant ce qu'ils appellent «une évolution du système et non une révolution.» Ils affirment préparer dans ce sens «des propositions au Président sur la base de nos appréciations sur ce qui doit évoluer et ce qui doit changer.» Contrairement à ceux que nous avions rencontrés en marge de la conférence des cadres de l'Alliance présidentielle, tenue le jeudi dernier à l'hôtel Ryadh de Sidi Fredj, ces membres du MALG rejettent l'idée d'une dissolution des assemblées élues «quelle qu'en soit leur nature.» Ils rappellent à cet effet que «si la dissolution du Parlement nous paraît irrationnelle à un an de sa réélection, celle des assemblées communales et de wilayas l'est aussi puisque leur réélection se fait en général quatre mois après celle du Parlement.» En plus, «nous voulons tous, disent-ils, que soient modifiées la loi électorale, celle relative aux partis et une révision de la Constitution, parce qu'il faut qu'elle change ! »

 Le MALG défend donc lui aussi l'idée de la révision de la Constitution tout autant que le FLN et le MSP. «Nous voulons que les dispositions qui codifient les libertés dans la loi suprême, toutes les libertés, doivent être revues,» nous affirment-ils. Ils souhaitent que «l'accent soit mis sur le mode de gouvernance, la maîtrise des dépenses publiques, le respect du citoyen, l'amélioration du service public…» Ils rappellent que «nous sommes des hommes politiques, nous tenons à ce que nous soyons partie prenante de ce qui sera décidé en matière de changement politique.»




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