Algérie

Les propositions des experts et des représentants de la société civile



Les propositions des experts et des représentants de la société civile
Des voix se sont encore levées ces derniers temps, en réplique à la décision du gouvernement, relative à la commercialisation des boissons alcoolisées. Si les partis issus du courant islamiste s'opposent, les autres forces politiques soutiennent la décision du pouvoir et encourage cette initiative qui a longtemps porté préjudice à l'économie nationale.Plusieurs experts et représentants de la société civile ont proposé des solutions en mesure de mettre fin au conflit et qui pourraient solutionner définitivement ce problème. L'ensemble des personnes, avec qui nous nous sommes entretenus à ce sujet, ont indiqué que le problème des boissons alcoolisées devrait se traiter sur la base politique et non pas religieuse. «L'Algérie est un pays républicain et non pas théocratique», ont-ils déclaré. Ces derniers trouvent que le gouvernement qui a décidé de reprendre la commercialisation des boissons alcoolisées n'a fait que corriger certains erreure du passé qui ont porté préjudice à notre pays que ce soit politiquement ou financièrement. Cependant, nos interlocuteurs ont estimé que le ministère du Commerce et surtout de la Justice doivent revoir leurs copies en ce qui concerne la gestion de ce dossier. Tout d'abord, il faudrait faire la différence entre boire et se saouler, ont-ils fait savoir. Les auteurs de ces faits à savoir les consommateurs de ces boissons ne pourraient être poursuivis pénalement que dans le cas où les lois de la République sont violées. Exemple : ivresse manifeste sur la voie publique, agressions, destruction de biens d'autrui, conduite en état d'ivresse etc. Selon des spécialistes, le gouvernement pourrait jouer un grand rôle pour éviter ces dépassements, contraindre les consommateurs à boire avec modération et par la même occasion déterminer les responsabilités de chacun. En lieu et place des bars où les clients rentrent conscients dans ces lieux et ressortent en état d'ébriété, pourquoi ne pas autoriser les cafés et les restaurants à servir les boissons alcooliser, ont-ils proposé. Par cette mesure, les propriétaires du salon de café ou du restaurant seront obligés de respecter les lois et ne permettront pas à leurs clients de se saouler chez eux. Après un deuxième verre, le client ne pourrait plus être servi en boissons alcoolisées et sera prié de vider les lieux dans le cas où il insisterait. Dans le cas contraire, ils seront convoqués à s'expliquer devant les tribunaux en compagnie de leurs clients responsables d'entrave aux lois en vigueur. Cette proposition est partagée par les représentants de la société civile du fait qu'elle est en quelque sorte le «garde-fou» qui, d'une part, protège la liberté individuelle et de l'autre, les auteurs des infractions ou des délits seront punis. La personne en état d'ébriété sera arrêtée par les forces de sécurité et mise en salle de dégrisement. Elle ne sera libérée qu'une fois redevenue sobre, bien entendu, avec une convocation dans la poche pour se présenter devant le tribunal où il doit rendre compte des faits qu'ils lui sont reprochés. Dans la majeure du temps, les personnes qui ont entravé la loi en matière des commerces des boissons alcoolisées, seront condamnées à payer des amendes, faire la prison avec sursis ou ferme avec obligation de se soigner. Une fois, le portefeuille et les casiers judiciaires touchés, les personnes auteurs de ces dépassements rentreront au fur et à mesure dans les rangs, ont déclaré nos interlocuteurs. Ces derniers ont expliqué que dans le cas où ces mesures seront mises en place, ils feront selon eux d'une pierre trois coups à savoir : règlementer le commerce de la vente des boissons alcoolisées, mettre fin aux bars-sauvages et surtout permettre aux caisses de l'Etat de se remplir à partir des amendes et des impôts.




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