Algérie

Les prophètes de la déstabilisation


Les prophètes de la déstabilisation
L'appel de certaines personnalités politiques de l'opposition pour une période de transition se fait de plus en plus pressant. Elles n'hésitent pas dans leurs messages directs aux puissances étrangères d'intervenir ou de mettre la pression sur les autorités afin de ne pas cautionner l'élection et de les aider à gérer cette période transitoire.L'appel de certaines personnalités politiques de l'opposition pour une période de transition se fait de plus en plus pressant. Elles n'hésitent pas dans leurs messages directs aux puissances étrangères d'intervenir ou de mettre la pression sur les autorités afin de ne pas cautionner l'élection et de les aider à gérer cette période transitoire.Les officiers supérieurs de l'ANP en retraite tels Benhadid et Yala ont carrément souhaité que les grandes puissances, à leur tête les USA, prennent leurs distances vis-à-vis du pouvoir en place afin de ne pas légitimer l'élection du 17 avril. Un scrutin qui est brandi comme une « menace sur la démocratie ». Ces derniers dans de longues contributions dans la presse se font des détracteurs offensifs pour discréditer l'élection et surtout le 4e mandat de Bouteflika.S'ensuit une contagion chez d'autres personnalités à l'instar de Benouari, qui n'a pas été retenu pour une candidature à la présidentielle avec sa lettre ouverte au président Obama au moment où John Kerry est en visite en Algérie. Un timing bien calculé et un agenda structuré pour espérer gagner les faveurs de l'oncle Sam sur son implication dans les affaires internes de l'Algérie. Mais en des termes voilés, ces partisans de la période transitoire partent sur l'idée sulfureuse d'une « deuxième république » qui sera érigée sur la base d'une période de transition où tous les acteurs politiques vont composer une feuille de route pour un changement de cap.Sauf que ces derniers conditionnent cet avènement avec une dose d'implication de l'extérieur qui saura bien défendre leur cause. Mieux, ces personnalités ne croient pas au jeu électoral et font le v'u de voir cette élection s'annuler. En d'autres termes, ceux qui savent décrypter ce genre d'interventions n'écartent pas que la fragilité de la situation politique donnera forcément un argument de taille pour certains cercles internationaux de cultiver l'approche de la déstabilisation. Les théoriciens du « chaos destructeur » cher à Condolezza Rice alors secrétaire au Département d'Etat du temps de Bush trouvent toute la latitude pour mettre en avant un scénario digne d'un « printemps arabe ».C'est le moment propice d'ailleurs sauf que ce plan se trouve contrarié. Les Etas-Unis ont d'ailleurs signifié par la voie officielle que « les élections algériennes sont une affaire interne », mais la stabilité dans la région est une préoccupation partagée, coupant court aux folles rumeurs d'une intervention directe des pays puissants.Le chapitre des droits de l'homme et des libertés publiques longtemps brandis comme des faire-valoir pour le prétexte de la déstabilisation n'est pas l'argument qui va convaincre pour une levée de boucliers de l'U.E et des USA. Même si ces derniers se sont montrés critiques dans leurs rapports sur ces sujets, il n'existe pas sur le plan formel des intentions valables pour que leurs relations soient altérées avec l'Algérie. Il y va d'ailleurs de leurs intérêts et des prévisions pour leur approvisionnement en gaz.Les officiers supérieurs de l'ANP en retraite tels Benhadid et Yala ont carrément souhaité que les grandes puissances, à leur tête les USA, prennent leurs distances vis-à-vis du pouvoir en place afin de ne pas légitimer l'élection du 17 avril. Un scrutin qui est brandi comme une « menace sur la démocratie ». Ces derniers dans de longues contributions dans la presse se font des détracteurs offensifs pour discréditer l'élection et surtout le 4e mandat de Bouteflika.S'ensuit une contagion chez d'autres personnalités à l'instar de Benouari, qui n'a pas été retenu pour une candidature à la présidentielle avec sa lettre ouverte au président Obama au moment où John Kerry est en visite en Algérie. Un timing bien calculé et un agenda structuré pour espérer gagner les faveurs de l'oncle Sam sur son implication dans les affaires internes de l'Algérie. Mais en des termes voilés, ces partisans de la période transitoire partent sur l'idée sulfureuse d'une « deuxième république » qui sera érigée sur la base d'une période de transition où tous les acteurs politiques vont composer une feuille de route pour un changement de cap.Sauf que ces derniers conditionnent cet avènement avec une dose d'implication de l'extérieur qui saura bien défendre leur cause. Mieux, ces personnalités ne croient pas au jeu électoral et font le v'u de voir cette élection s'annuler. En d'autres termes, ceux qui savent décrypter ce genre d'interventions n'écartent pas que la fragilité de la situation politique donnera forcément un argument de taille pour certains cercles internationaux de cultiver l'approche de la déstabilisation. Les théoriciens du « chaos destructeur » cher à Condolezza Rice alors secrétaire au Département d'Etat du temps de Bush trouvent toute la latitude pour mettre en avant un scénario digne d'un « printemps arabe ».C'est le moment propice d'ailleurs sauf que ce plan se trouve contrarié. Les Etas-Unis ont d'ailleurs signifié par la voie officielle que « les élections algériennes sont une affaire interne », mais la stabilité dans la région est une préoccupation partagée, coupant court aux folles rumeurs d'une intervention directe des pays puissants.Le chapitre des droits de l'homme et des libertés publiques longtemps brandis comme des faire-valoir pour le prétexte de la déstabilisation n'est pas l'argument qui va convaincre pour une levée de boucliers de l'U.E et des USA. Même si ces derniers se sont montrés critiques dans leurs rapports sur ces sujets, il n'existe pas sur le plan formel des intentions valables pour que leurs relations soient altérées avec l'Algérie. Il y va d'ailleurs de leurs intérêts et des prévisions pour leur approvisionnement en gaz.


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