Un programme dans lequel les prometteurs privés sont impliqués. A propos de ces derniers, il a signalé que la tutelle a réceptionné 7.424 nouveaux dossiers d'agrément, dont 6.085 ont été approuvés et 319 rejetés. Toutefois, 62% des promoteurs immobiliers agréés n'ont pas procédé à leur inscription au tableau national alors que c'est une condition pour l'exercice de leur activité. Une formalité nécessaire aussi pour l'alimentation du FGCMPI. Sur 6.514 promoteurs agréés en avril 2015, seuls 2.446 se sont inscrits à ce tableau national. « 1.129 promoteurs ont été chargés de réaliser plus de 16. 000 unités, dont 521 ont été construits au noir.Des promoteurs ont réalisé au noir 27% de ces 16 000 unités », indique-t-il en prévenant que les promoteurs qui ne sont pas agréés et non inscrits au tableau feront l'objet de mesures pouvant aller au retrait de l'agrément. Ce que le promoteur privé Boussouf, exerçant à Sétif, reconnaît, révélant que 90% des programmes de logements à Sétif sont réalisés au noir, et ce, « à cause des lenteurs administratives ». « Pour obtenir un permis de construire, il faut attendre un an alors qu'il doit être délivré en un mois. Nous sommes chargés de réaliser un programme LSP depuis 2010. A cause des ces lourdeurs bureaucratiques, nous ne l'avons pas fini à ce jour », confie-t-il en signalant que les mesures incitatives dans la promotion immobilière ne sont pas appliquées sur le terrain.La secrétaire générale de l'Organisation nationale des promoteurs immobiliers, Houria Bouhired, a fait part, quant à elle, des « inquiétudes » exprimées dans ce secteur. « Certaines mesures nous accablent. Nous sommes obligés d'alimenter le FGCMPI mais nous ne savons pas ce qui advient de cet argent. Le fonds dispose d'importants moyens financiers mais qui sont gelés. Nous ne savons pas à quoi sert tout cet argent », assure-t-elle. Toujours dans le cadre de ce fonds, Boussouf a signalé que les promoteurs sont sommés de verser une assurance couvrant tout le projet immobilier même s'ils n'en réalisent que 90%. « Ce qui est injuste. L'Etat doit prendre en charge l'assurance de la partie du projet qui n'est pas prise en charge par le promoteur », estime-t-il.
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Posté Le : 13/04/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Farida Belkhiri
Source : www.horizons-dz.com