Algérie

Les promesses d'aide aux petits fellahs ne sont pas tenues


Ou sont les autorités centrales devant le laxisme des promesses non tenues à l'endroit des petits fellahs qui se trouve berné via des décrets et autres lois. Dans ce contexte navrant, pour ne pas rentrer dans les détails qui fâchent, il y a lieu de signaler que des centaines de dossiers des petits fellahs qui ont été déposé dans un premier temps a la direction des ressources en eau de la wilaya de Mascara pour vérifier l'exactitude des déclarations des petits fellahs quant à la formulation d'une éphémère autorisation qui perdure depuis presque deux années ont été désorientés, voir leurs dossiers prendre une autre voie.Une dégradation avancée où seuls quelques récalcitrants arbres de pin d'Alep clairsemés se figent, solitaires, noyés dans un amas de curieux toupets de broussailles. Invasive et à prolifération anarchique, la broussaille domine les champs arboricoles ou du moins ce qui en reste, qui se sont retrouvés dans un état de dégradation avancée. Cependant, les espèces constituant le cortège accompagnateur représente un faciès indicateur de l'identité d'une terre fertile qui a longtemps été harcelée. Et ce n'est pas sans une certaine mélancolie que l'on franchit le seuil de cette commune de Maoussa, toujours en expansion longitudinale. On ne peut s'empêcher, du moins ceux qui ont l'?il vif et le c?ur au diapason des splendeurs de la nature, d'avoir des réminiscences de ce que fut ce splendide endroit, situé à seulement quelques encablures du chef-lieu de la wilaya.
Toujours est-il que le phénomène des terres abandonnées ou en friche ne relève pas uniquement du domaine public. Des milliers d'hectares sont ainsi recensées chaque année à travers la wilaya, où des litiges entre particuliers, familles ou tribus pour des histoires d'héritage ou de tracés de terrains non titrés bloquent le processus d'intensification de l'agriculture. Pour la majorité des fellahs, l'immatriculation foncière est devenue un parcours du combattant qui dure plusieurs années à cause de lenteurs, de procédures complexes, de perte de dossiers, de dépôt de plusieurs demandes d'immatriculation sur la même terre, créant ainsi des litiges qui conduisent les protagonistes au tribunal. Quelle est la nature de cette crise profonde ' Une crise des débouchés intérieurs et extérieurs tout d'abord où les vrais petits fellahs sont mis a l'écart de la tarte nationale du PNDRA et autres sucreries avenantes du PNDA.
Les gros bonnets et les éphémères fellahs. Derrière une profession touchée au c?ur par des inégalités agricultrices, même s'il existe des différences d'intensité de la crise selon les régions et les produits, se cachent des hommes, des femmes et des familles qui souffrent et se révoltent à juste titre. Ils aiment leur métier, ils s'accrochent à leurs terres dans la dignité. Ce n'est que lorsqu'ils n'ont plus le choix qu'ils se résignent à solliciter le filet social ou des associations caritatives à dessein politique pour survivre.
En effet, des petits fellahs sont sortis de leurs gonds pour dénoncer les affres de l'administration dans la wilaya de Mascara, véritable triangle des Bermudes, sorte de ping-pong administrative, observé particulièrement ces deux dernières années dans les dédales de la wilaya. Nonobstant ces dérives malsaines de deux poids, deux mesures. Dans certaines régions de la wilaya de Mascara, l'eau étant rare et profond, il faut creuser très profond à plus de 170 mètres pour le captage de cette eau souterraine, ce qui nécessite des sondes puissantes de forages captages. Ipso Facto et a court terme, ce qui n'exclu pas dans ces «opérations illégales» répétitifs, devenu legales'que le pompage dans les nappes, un pompage actionné a volonté à travers la wilaya de Mascara, moyennant gros bakchichs, montre le rabattement de la nappe ainsi que la disparition des cours d'eau en aval.
Certains petits fellahs rencontrés dans la région de Tizi, au cours du mois d'août 2015, ont été catégoriques pour nous déclarer que : «Des changements occasionnés par le pompage dans la nappe libre ne se transmettent plus à la nappe captive, car la nappe phréatique commence à disparaître dans la région.» Pour Larbi Merzoug, l'ex-wali de Mascara, la protection des sources souterraines relève d'une nécessité absolue pour assurer la sauvegarde et la sécurité des générations futures, car certains personnes bien placées ne sont pas toujours bien informées de l'existence et du contenu de ces textes officiels contrairement à ce principe juridique qui énonce que «nul n'est censé ignoré la loi».
Les demandes d'autorisations d'exploitations des permis pour le forage ou le fonçage des puits sont pour le moment interdites sur le territoire de la wilaya. Mais comble de l'ironie dans la daïra de Ghriss, la plaine de Ghriss, et ce juste avant le départ du wali Ouled Salah Zitouni vers la wilaya de Bejaïa, qui a vu une dizaine de gros fellahs, qui ont eu ,paraît-il, l'aval direct du département des Ressources en eau, pour avoir ce fameux ticket pour le gros lot, et ce, toujours selon les informations qui circulent sur la voie publique.
L'acquisition d'une expérience plus large pour la mobilisation et la protection de l'or bleu par des décisions innovantes et un arsenal juridico administrative au niveau de la région décidée par un autre ancien wali de la wilaya de Mascara, Larbi Merzoug, qui interdit le fonçage des puits, et ce, en effet nous permettre dans le futur, si le changement climatique le nécessite, de développer efficacement les politiques adéquates pour sécuriser la wilaya. Il faut reconnaître que l'ancien wali, Larbi Merzoug une chose primordiale, que dans sa politique de lutte contre les fonçages illicites des puits d'eau qui font fureur dans cette région profonde de l'Algérie, où un répertoire est élaboré par des décisions courageuses, certes, douloureuses qui a remis le train sur les rails de la réglementation de certains biens du domaine public et du domaine privé.
En insistant à plusieurs fois sur la réalimentation des nappes souterraines qui fait partie des voies de travail que le wali cité qui a présenté a chaque fois que l'occasion se présente depuis son investiture à la tête de la magistrature de la wilaya, afin de favoriser l'émergence de projet innovant pour diversifier et mieux valoriser la ressource en eau dans le sens strict de la loi. Malgré ces décisions draconiennes sur la réglementation, les orientations et principes de la loi sur la protection de l'eau, nous sommes conscients que beaucoup de choses se sont joués en amont.
En effet, des fellahs de la région de Tizi et Ghriss rencontrés le dimanche cette fin du mois de septembre 2015, distante d'une quinzaine de kilomètres du chef- lieu de la wilaya, nous ont fait part de leur hantise sur des opérations de fonçages de puits dont les autorisations ont été généreusement octroyés par des responsables, prêtent à équivoque dans la périphérie. Evidemment, pour ces fellahs rencontrés, abondant en ce sens que «des travaux de forage de plusieurs puits manifestement devenus légaux via des procédés bizarroïdes ont été entamés ces derniers temps» c'est-à-dire le mois de septembre 2015, et ce, juste quelques jours avant le départ du wali, Ouled Salah Zitouni pour la wilaya de Bejaia.
Concernant, le fonçage des puits par des procédés illicites, c'est la nuit que le manège commence. D'ailleurs, c'est un secret de Polichinelle qui se passe dans différentes régions de la wilaya, principalement la daïra de Ghriss, Tizi, Tighennif, Aouf et Oued El Abtal ainsi que d'autres bourgades isolées. Nous avons pour souvenance dans la daïra de Tizi, plus exactement à la ferme Roc, ou les répercussions sur le plan local ont été dévastatrices, ou la collecte fait état d'une sonde légalement sur place qui fait illégalement le travail dans les pénombres de la nuit à quelques encablures, loin des yeux et des indiscrétions, le tout enveloppé dans des sucreries consistantes qui encensent les accros de l'Etat providence.
Pourquoi donc cache-t-on la vérité au nouveau premier magistrat de la wilaya, El Affani Salah, via un entourage malsain de ce qui se passe sur le terrain ' Dans la wilaya de Mascara, on a changé de cuisinier mais pas le menu. Est-ce pour des raisons de sécurité ' Ou c'est juste par ce qu'il y a des enjeux politiques de certains pompiers pyromanes épaulés par des petits caporaux de service au niveau de la wilaya qui ont le monopole de l'information qu'il faut préserver ' Aujourd'hui, plus qu'étonnant, c'est bizarre ! En fait pour essayer de trouver des solutions à ces problèmes qui n'en finissent pas et dont le wali n'est pas au courant, ou d'ailleurs on s'interroge qui lui cache.
Ces choses ' Qui de la wilaya a intérêt à tout cela ' Quels sont les vrais mobiles ' Est-ce pour des raisons politico-financières troubles des parlementaires des deux chambres qui font et défont les affaires dans la wilaya ' Enfin, pour l'actuel wali qui a d'autres chats à fouetter par ses sorties incessantes sur le terrain, il s'apparente à un pompier avec une âme d'architecte du style tout va bien. N'en déplaise à certains !
(Suite et fin)
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