Algérie

les projets d'électrification jamais concretisés



les projets d'électrification jamais concretisés
Le jeune Abdelkrim se déplace trois fois par semaine plus de 10 km à pied pour charger son téléphone portable chez un épicier dans le village avoisinant. Alors que Walid avec ses amis ont parcouru dans la nuit, il y a une vingtaine de jours, 12 km pour voir le match Algérie-Cote d'ivoire dans le café du douar.Ainsi les habitants de certaines mechtas à travers le territoire de la wilaya de Tébessa sont sans électricité, et ce, après plus de 53 ans de l'indépendance. Il ne s'agit pas d'un monde marginal comme l'ont déclaré certains responsables. En effet, ils seraient plus de 3000 âmes qui vivent encore dans l'obscurité. Ils attendent toujours à ce que l'on songe un jour à eux.Pour s'éclairer, certaines familles des douars Aïn Rabaâ, et la macheta de Ouled Massaoud, relevant de la commune Gourigueur recourent aux lampes qui fonctionnent au gaz butane, à des bougies et autres. Un peu plus loin, la bourgade de Serdies attend toujours la concrétisation du projet du raccordement au réseau électrique. Ses habitants ne savent plus à quel saint se vouer.Seuls moyens pour eux pour se faire entendre, c'était mener des mouvements de contestation contre la persistance de la sourde oreille des autorités.Alors qu'au douar Brarhia, situé à quelques encablures seulement du chef-lieu, les habitants endurent un véritable calvaire à cause du manque de cette énergie. Aux pieds des mont Djorf, un massif qui a abrité en 1957 la fameuse bataille de Djorf, le petit hameau de Ferhani, où vivent plus de 200 familles dont la moitié toujours sans électricité.Les habitants de ce douar qui faisait pendant la décennie noire l'objet de plusieurs attaques terroristes faisant plusieurs victimes parmi les civils ne cherchent que le minimum, focalisant essentiellement sur le raccordement de leurs foyers en électricité ou en eau potable. Devant cette situation qui ne suscite l'intérêt de personne, les préoccupations des habitants de ces Mechtas qui continuent à évoluer dans un état d'exclusion totale sont encore loin d'être satisfaites.




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