Algérie

Les programmes de développement en Algérie ont contribué à la réduction du chômage à un seuil de 7 % (universitaire)



Les programmes de développement en Algérie à travers leurs différents plans économiques "ont contribué dans une large mesure à la réduction du taux de chômage sous le seuil de 7 %", a estimé mercredi à Djelfa un universitaire lors du colloque national sur les "Programmes de développement en Algérie, entre résultats immédiats et projections du développement durable".
"Les programmes de développement adoptés par l'Algérie à travers ses différents plans économiques ont eu un impact considérable sur la réduction des indices de chômage, dont le taux est passé sous le seuil de 7 %", a indiqué M. Kamel Rezig de l'université de Blida, tout en soulignant "la contribution réelle des programmes de développement lancés en Algérie durant le présent millénaire dans la réduction des indices du chômage, un phénomène auquel l'Algérie a réussi à faire face".
Dans sa communication intitulée "Etude indiciaire de l'impact des programmes de développement en Algérie sur les indices du chômage", M. Rezig a également relevé "l'efficience de la politique algérienne dans ses programmes de développement, notamment à travers le programme de relance économique, adopté entre 2001 et 2004, qui avait permis une hausse du Produit intérieur brut (PIB), ayant abouti à son tour à la réduction du taux de chômage de 30 à 17 %."
"Ce même taux fut ramené à 7%, après l'adoption de la politique de stabilisation de l'économie nationale en 2004", a-t-il ajouté.
"Tous ces indices positifs, reflétant une spécificité algérienne dans la promotion des programmes de développement et l'adoption d'une politique des dépenses publiques, font de l'Algérie un modèle unique dans le genre, qui ne peut être comparé à aucun autre dans le monde", a estimé cet universitaire.
M. Rezig en veut pour preuve les chiffres et données fournis par des organismes internationaux, dont le Fonds monétaire international (FMI), qui a loué les efforts consacrés en Algérie dans les programmes de développement, qui ont permis, selon ce Fonds, une réduction de l'ordre de 23 % du taux de chômage. "Un chiffre jamais réalisé par aucun pays arabe, ni africain", s'est félicité le conférencier.
Organisée à l'initiative de la faculté des sciences économiques et commerciales et des techniques de gestion de l'université Ziane Achour de Djelfa, cette rencontre de deux jours, se veut une opportunité pour "débattre des spécificités et fondements des programmes de développement en Algérie durant la période allant de 2001 à 2014, parallèlement à la réalisation d'une + étude indiciaire + sur l'impact des programmes de développement sur les mutations économiques, en général", ont indiqué les organisateurs.
Il s'agira également de mettre en lumière l'impact de la crise économique mondiale sur le déroulement de la mise en oeuvre des programmes de développement ayant coïncidé avec elle, avec une étude rétrospective de l'avenir du développement durable en Algérie, ont-ils ajouté.
Outre l'université de Djelfa, organisatrice de ce colloque scientifique, plusieurs universités nationales ont été conviées à cette rencontre, dont celles d'El Oued, Ghardaïa, Souk Ahras, Tébessa, Tipasa, Tissemsilt, Chlef, et d'Alger.


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