Algérie

Les professionnels de la santé mènent campagne



Avec l'arrivée des grandes chaleurs, la multiplication des fêtes de noces, le risque est plus important.Dans une précédente édition, nous avons rapporté la décision de l'APW et à travers elle l'ensemble des élus locaux qui ont décidé de s'attaquer à un phénomène qui chaque année endeuille des familles. Les intoxications alimentaires dues à la consommation de produits mal conservés ou impropres à la consommation en raison des dates de préemption sont chaque été légion. La direction de la santé nous a adressé un écrit dans lequel elle informe que ses services ont aussi engagé une opération dans la même perspective. Ainsi et selon le communiqué de la direction de la santé et de la population, et conformément à l'instruction ministérielle N° 246/Msprh du 20 juin 2018, l'ensemble des établissements publics de santé sont instruits pour veiller à l'application de cette décision.
Les structures publiques mènent depuis, une opération de sensibilisation sur les maladies liées à la période estivale. Il est question d'une campagne de communication, d'information et d'éducation sur les risques encourus par le consommateur quand il achète des produits exposés au soleil ou dont la chaîne de froid n'est pas respectée. Ainsi et selon toujours la direction de wilaya, une hygiéniste et un épidémiologiste animent des émissions au niveau de la radio locale pour attirer l'attention des citoyens sur les dangers encourus et qui sont plus répandus en cette période estivale. Dans cette campagne de sensibilisation, les responsables de la santé publique mettent l'accent sur des thèmes comme la définition de la maladie, signes et effets, sur les moyens préventifs et plus précisément le respect de la chaîne de froid, la température ambiante, la cuisson des aliments, le lavage des mains, la vérification des dates de péremption... Pour rappel Bouira a connu en 2017 pas moins de 992 cas d'intoxication et dont la majorité a concerné des enfants, des personnes âgées et des femmes enceintes, des catégories d'âge plus sensibles et victimes de déshydratation suite à la consommation de produits impropres. Plusieurs cas sont enregistrés lors de fêtes comme c'est le cas dans la commune de Chorfa où un millier de personnes avaient été hospitalisés suite à une «Waâda» en 2016. Le 2 février dernier, cinq membres du personnel médical de l'hôpital d'Aïn Bessem (sud-ouest de Bouira), ont été victimes d'une intoxication. Des fonctionnaires entre médecins, paramédicaux, ambulanciers ont eu à souffrir de vomissements, diarrhées, maux de tête et fièvre. Ces symptômes ont laissé conclure qu'il s'agit en terme médical d'une toxi-infection alimentaire collective (Tiac) due essentiellement à un repas pris dans l'enceinte de l'hôpital. Selon toujours la direction, la wilaya a connu pour l'exercice 2018, 39 cas d'intoxication qui heureusement n'ont à ce jour pas fait de victimes. Avec l'arrivée des grandes chaleurs, la multiplication des fêtes de noces... le risque est plus important et la prévention doit être de mise, d'où l'obligation de se concerter pour une complémentarité des efforts entre la direction, les élus et la totalité des administrations publiques.


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