Les professionnelles de la coiffure et de l'esthétique de la wilaya de Tipasa invitent les autorités à prêter une attention particulière aux dommages qu'elles ont subis durant la période de confinement.Cette filière, considérée comme l'une des plus touchées par le confinement, a été contrainte à geler la plupart de ses activités. Malgré la reprise de leurs activités, selon les précautions visant à prévenir la propagation de l'épidémie de Covid-19, les gérantes de salons de coiffure se plaignent en déclarant que leur activité, après ce qu'elles ont subi comme dommages, en ayant fermé boutique près de trois mois, ne leur garantit pas le minimum, pour faire face à toutes les dépenses, sans compter qu'elles n'arrivent plus à répondre aux besoins de leurs familles.
«Ce type d'activités est lié, surtout l'été à la célébration des fêtes de mariage et autres. Vu la crise sanitaire, il est clair que la clientèle à considérablement baissé. Nous travaillons avec quelques clientes. C'est la ruine». Cette organisation professionnelle de la coiffure et de l'esthétique interpelle les autorités publiques afin d'octroyer une aide financière d'un million de centimes, au profit des professionnelles concernées par la procédure de quarantaine imposée aux propriétaires de salons de coiffure, notamment au profit de celles qui n'en ont pas encore bénéficié, bien que des dossiers de personnes concernées continuent à être déposés.
Mme R. H, la présidente, révèle que «la création de cette organisation professionnelle est venue en réponse aux attentes des professionnelles du secteur ,durant cette pandémie. Ces contraintes ont causé de nombreux problèmes et ont placé les salons de coiffure et d'esthétique dans une position critique, en raison de leur fermeture et celles des activités connexes, ce qui a conduit à la détérioration des conditions de vie des commerçants et des travailleurs», en ajoutant que «malgré la décision de réouverture des locaux conformément aux mesures préventives tout en assurant la stérilisation des lieux et les exigences de travail, avec l'imposition des gestes, cela n'a pas pu couvrir les dépenses en eau et en électricité, sans parler des loyers et des droits des travailleuses, qui furent contraintes de vendre leurs bijoux et leurs biens pour passer cette étape difficile ,notamment les femmes divorcées qui n'ont pas d'autre revenu familial.»
Mme, N. B, vice-présidente de cette organisation, affirme que «la situation actuelle a créé des problèmes pour les propriétaires de salons de coiffure avec les banques et les institutions publiques, notamment les bénéficiaires de prêts Ansej et l'Angem du fait qu'ils ne sont pas en mesure de payer les acomptes dus en cette période. Notre interlocutrice a proposé que «les charges de la période de confinement soient supprimées provisoirement et que le paiement des dettes soit gelé, afin de permettre aux professionnelles de surmonter les effets de la crise avec un minimum de dommages pour maintenir la main-d'?uvre en place».
Houari Larbi
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Posté Le : 14/07/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Houari Larbi
Source : www.lesoirdalgerie.com