Algérie

Les produits laitiers prennent l'ascenseur



Comme il fallaits'y attendre, les prix des produits laitiers et dérivés ont connu, ces derniersjours, une hausse substantielle.Cette envolée desprix s'explique notamment par la hausse de ceux de la matière première,notamment le lait en poudre, vendu actuellement à 400 dinars le kilo. Ainsi,les yaourts ont grimpé en moyenne de 5 dinars, alors que le petit-lait et lelait caillé en bouteille, des produits très consommés, sont passés de 55 à 75dinars le litre. Quant au yaourt en bouteille, il est passé de 60 à 75 dinars.Un producteurlocal, spécialisé dans le yaourt en pot, confirme l'augmentation, en précisantque les prix de certains arômes ont augmenté, ce qui a contraint lesproducteurs de décider cette hausse pour assurer une marge bénéficiairesécurisante. Les détaillants, en revanche, estiment que cette hausse aura desincidences sur leurs ventes et que les consommateurs seront amenés à diminuerleur ration journalière, étant donné que la hausse généralisée des produits delarge consommation a eu des effets sur le budget de la majorité des ménages,déjà très fragilisés et devant faire face à deux périodes de grandes dépenses,la rentrée scolaire et le Ramadhan.Toutefois, il y alieu de signaler l'indélicatesse de certains commerçants qui profitent de cettehausse pour écouler leur ancien stock aux nouveaux prix. C'est le cas notammentde ceux qui se sont spécialisés dans la vente de ces produits et dont la datede péremption est proche. Ces revendeurs, qui prennent place généralement dansles marchés informels, négocient les prix chez les grossistes qui, de peur deperdre leurs marchandises, font des réductions jusqu'à 50%. A titre d'exemple,le prix d'un yaourt peut descendre de 10 à 7 dinars. Une aubaine pour lerevendeur qui le vend à son tour à 10 dinars. Mais depuis la dernière hausse,ils sont passés à 12 dinars. Une ménagère rencontrée chez un épicier nous dira:«Nous nous demandons si un produit laitier est un luxe ! Car, avecl'augmentation qui peut s'accentuer, on risque de priver nos enfants de cesproduits pourtant très indiqués pour leur croissance. Pour ma part, je suiscontrainte de n'offrir à mon enfant qu'un seul yaourt par jour au lieu de deux.Alors, qu'on ne nous parle pas d'alimentation équilibrée !».


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