Algérie

Les produits fabriqués localement interdits d'importation



Les produits fabriqués localement interdits d'importation
Le ministère du Tourisme et de l'Artisanat a décidé d'interdire l'importation des produits artisanaux pouvant être fabriqués localement. C'est ce qu'a annoncé, jeudi dernier, la première responsable du secteur, Nouria-Yamina Zerhouni, au cours de sa visite dans la wilaya de Tipasa. Cette interdiction est motivée par le « souci des hautes autorités du pays de protéger l'outil de production national et de préserver les intérêts des artisans », a-t-elle indiqué, estimant qu'il est « impératif » de mettre un terme à l'importation anarchique de ce type de produits. Elle a ajouté, dans ce contexte, que la commission nationale chargée de l'élaboration de la nomenclature des produits et matériaux autorisés à l'importation, relevant du ministère du Commerce, a été destinataire de cette décision et qu'elle devrait statuer très prochainement sur la question. « On recense 700.000 artisans au niveau national et 6.000 à travers la wilaya de Tipasa. Notre objectif est non seulement de préserver notre richesse patrimoniale en la matière, mais aussi de faire des produits de l'artisanat une ressource économique importante et une filière génératrice d'emploi », a-t-elle indiqué. Au sujet des investissements dans le tourisme, Nouria-Yamina Zerhouni a noté que « la dynamique » que connaît son secteur actuellement préfigure un développement futur d'une industrie touristique pérenne en mesure de satisfaire la demande domestique et d'offrir des produits concurrentiels aux normes internationales. En attendant, elle a reconnu qu'en matière d'équipements hôteliers, « nous accusons un grand déficit puisque la capacité nationale est de seulement de 100.000 lits ». Reste que pour la ministre, ce déficit est un atout qui fait de l'hôtellerie un segment attractif pour les investisseurs. « D'ici 3 à 4 ans, 400 projets assurant une capacité d'hébergement de 45.000 lits et générant 25.000 emplois verront le jour. A ceux-ci, s'ajoutent 400 autres projets qui sont actuellement en phase d'étude, dont 200 disposent déjà d'un permis de construire », souligne-t-elle. Toutefois, la majorité de ces équipements, à savoir hôtels, complexes et villages touristiques, sont situés en milieu urbain. Toujours pour le volet équipements touristiques, la ministre a indiqué que des projets de réhabilitation et de modernisation des équipements touristiques publics pour les rendre aux normes internationales sont actuellement lancés. Parmi ces projets, les trois structures de l'EGT de Tipasa, à savoir Matarès, CET et Corne d'Or, pour un coût global dépassant quatre cent milliards de centimes.




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