Les laboratoires pharmaceutiques danois Novo Nordisk viennent de mettre sur le marché leur premier médicament,sorti de l'usine de Oued Aïssi, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Il s'agit de Novo-Metformine, un antidiabétique oral pour le traitement du diabète de type 2 (non insulino-dépendant).
Disponible dans les officines locales, le médicament est produit sous deux formes : des comprimés de 850 mg et de 500 mg. Selon les indications fournies par la direction locale de la santé et de la population, la production au 1er trimestre 2009 a été de 107 243 boîtes pour une capacité annuelle de 628 000 boîtes. Cinq mille boîtes ont été déjà commercialisées, pour un stock de production de 156 664, depuis son lancement durant le dernier semestre 2008, a-t-on appris. Notre source affirme par ailleurs que la filiale de Novo Nordisk est en négociations avec la Pharmacie centrale des hôpitaux et l'Entreprise nationale de distribution en détail des médicaments (Endimed) en vue d'élargir son réseau de clients en plus des pharmaciens grossistes. L'unité de Oued Aïssi emploie actuellement plus d'une centaine de travailleurs. Novo Nordisk y a investi un montant de 50 millions d'euros.Les autorités locales attendent toujours la deuxième phase de ce projet qui consiste en l'extension de l'usine d'autant plus que l'assiette de terrain d'une dizaine d'hectares cédée le permet aisément. Avec la réception de cette deuxième tranche, le groupe danois Novo Nordisk table sur le doublement de la capacité de production annuelle prévue et qui est de 4 millions d'unités en plus de la production des antihypertenseurs. Néanmoins, la production des médicaments pour le traitement du diabète de type 2 demeure la priorité de cette usine. Objectif : faire face à une demande du marché sans cesse croissante. L'Algérie compte plus de 700 000 personnes atteintes de ce type de diabète. Pour rappel, le projet de Oued Aïssi est intervenu après une suspension notifiée à Novo Nordisk d'importer sur le marché algérien entre 2002 et 2004.Une interdiction qui avait à l'époque touché une dizaine d'importateurs, dont Aldaph composé de trois actionnaires ' Novo Nordisk, Pierre Fabre et Saidal ' pour non-respect des clauses du cahier des charges qui obligeaient l'importateur d'investir pour la création d'un projet industriel au bout de 24 mois d'activité dans l'importation. Pour des raisons bureaucratiques « made in Algéria », le groupe Novo Nordisk a accusé plus de deux années de retard sur les délais initialement prévus pour mettre sur le marché national son premier produit.
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Posté Le : 14/05/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ahcène Tahraoui
Source : www.elwatan.com