Les dattes algériennes s'exportent bien
Le salon sera une opportunité pour les professionnels algériens de faire la promotion de leurs produits, d'échanger leurs expériences et de nouer des partenariats et autres accords dans divers domaines.
Les produits agricoles algériens sont depuis hier exposés au Salon international de l'agriculture de Paris. Leur exposition va durer jusqu'au 4 mars prochain.
Le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche qui a fait part de cette information via un communiqué, a précisé que la gamme des produits agricoles exposés est large. Elle va des produits oléicoles (olives et huile d'olive) en passant par les produits phoénicicoles (dattes et dérivés), vitivinicoles, figuicoles (figues sèches et dérivées) les pâtes alimentaires, le safran et des produits agro-alimentaires. Ces produits, qui seront présentés pour la première fois, a-t-on appris, par des professionnels et des opérateurs permettront, précise le ministère, de mettre en valeur la qualité et la diversité des produits agricoles algériens.
«Ledit salon sera aussi une opportunité pour les professionnels algériens de faire la promotion de leurs produits, d'échanger leurs expériences et de nouer des partenariats et autres accords dans divers domaines professionnels», peut-on lire dans le communiqué. A ce propos, il faut dire que le Salon international de l'agriculture de Paris est le mieux indiqué pour la promotion des produits agricoles. Il est en effet le salon le plus médiatisé et le plus visité en Europe, voire dans le monde.
La participation algérienne ne pourra être ainsi que gagnante. Car au vu de la qualité des produits agricoles algériens, qui n'a rien à envier à ceux d'autres pays, ces derniers ne pourront qu'attirer l'attention des visiteurs et des professionnels. Mieux encore, certains produits agricoles, à l'image des dattes, des figues sèches et de l'huile d'olive sont parmi les meilleurs au monde.
Leur exposition à cette occasion fera sans doute parler d'eux.
Par ailleurs, il faut souligner que le secteur agricole bénéficie depuis trois ans, en Algérie, d'une attention particulière de la part des pouvoirs publics. Des investissements et des moyens colossaux sont déployés pour redonner de la valeur à ce secteur.
L'Etat, qui reconnaît le retard accusé en la matière, a recouru aussi à l'expérience des pays européens.
Plusieurs jumelages ont été opérés dans le cadre du programme d'appui et de la mise en oeuvre de l'Accord d'association (P3A). Le plus important de ces jumelages peut-être est celui portant sur la valorisation et la promotion de la qualité des produits agricoles dont la clôture a eu lieu en juillet 2016.
En effet, aux termes de ce jumelage, l'Algérie pourra mettre facilement trois produits sur les marchés européens. Il s'agit de la figue de Béni Maouche, de la deglet nour de Tolga et de l'huile d'olive de Sig (Mascara). La labellisation de ces trois produits par l'UE permettra aussi leur exportation dans le monde. Il est à noter également que l'Algérie a, dans le but de faciliter l'exportation desdits produits, réclamé à l'UE dans le cadre de l'accord de partenariat de lever les autres entraves empêchant leur exportation.
Il s'agit, selon Abdelhamid Hamdani, SG du ministère de l'Agriculture, des entraves ayant un rapport avec le fret et les procédures douanières. Sur un autre plan et dans le but de favoriser les exportations des produits agricoles, l'Algérie s'est trouvé une autre piste pour raccourcir le chemin. Il s'agit de tisser des partenariats en amont avec des sociétés et des fermes reconnues mondialement.
L'expérience a déjà eu lieu avec des fermes américaines en ce qui concerne le blé et l'orge.
Le projet est en cours de négociation en ce qui concerne l'élevage bovin avec des fermes françaises. Concernant la France, il faut dire que le projet a été proposé par la partie française.
L'initiative a été rendue publique par le ministre de l'Agriculture du gouvernement Hollande, Stéphane le Foll, lors de sa visite en mars 2016 en Algérie. Il a proposé notamment l'idée de l'introduction par des investisseurs fançais de jeunes bovins en Algérie afin de les élever.
Le climat en Algérie est propice pour ce genre d'élevage, a-t-il souligné, en ajoutant que cette nouvelle méthode va contribuer au transfert du savoir-faire dont la partie algérienne a vraiment besoin.
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Posté Le : 25/02/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Madjid
Source : www.lexpressiondz.com