Algérie

Les produits agroalimentaires algériens peuvent accéder au marché américain Selon le président du Conseil d'affaires algéro-américain



Les produits agroalimentaires algériens peuvent accéder au marché américain                                    Selon le président du Conseil d'affaires algéro-américain
Photo : Riad
Par Badiaâ Amarni
Si les opérateurs économiques algériens veulent conquérir d'autres marchés à l'international, il est impératif d'adopter les normes de production en vigueur de par le monde.La journée d'information organisée justement hier à Alger, pour présenter la foire des produits alimentaires qui se tiendra du 30 avril au 3 mai à Dallas aux Etats-Unis, a été une occasion pour revenir sur l'importance d'adopter une certaine rigueur dans le travail et de produire en qualité pour s'assurer que le produit trouvera écho auprès des consommateurs notamment étrangers qui sont très exigeants par rapport à ce qu'ils mangent dans leur assiette. Le président du Conseil d'affaires algéro-américain (Usabc), M. Smail Chikhoune, a indiqué que «les produits agroalimentaires algériens peuvent accéder au marché américain pour peu que les opérateurs économiques l'appréhendent bien». Selon lui, ce marché est «ouvert aux produits novateurs pourvu qu'ils répondent aux normes américaines et qui sont des normes internationales». M. Chikhoune fera savoir que «le marché américain est très attractif de par sa taille et attire de nombreux produits étrangers que le produit algérien peut concurrencer en se préparant mieux et ce, à travers l'étude des aspects réglementaires, fiscaux et douaniers et autres taxes et réglementations des changes». De plus, fait-il remarquer, les Américains «sont très ouverts aux produits nouveaux, ce qui pourrait encourager les opérateurs algériens à aller vers ce marché». Seulement, les opérateurs algériens ne doivent pas perdre de vue cette notion d'exigence observée par ce marché et ses consommateurs aussi bien sur le plan de la qualité que celui du prix. D'où la nécessité de «faire un travail considérable de préparation, d'action sur le terrain et de suivi sur le long terme», suggère M. Chikhoune. Ce dernier a aussi appelé les hommes d'affaires algériens intéressés par le marché américain à «faire l'effort de participer aux différentes foires organisées dans ce pays pour faire connaître le produit algérien». Par ailleurs, le président de l'Usabc a noté que «la filière de l'industrie agroalimentaire en Algérie est constituée de PME qui n'ont pas le volume nécessaire pour répondre aux besoins d'un marché de 350 millions d'habitants». Car, explique-t-il encore, aux USA, «les grandes chaînes de distribution préfèrent travailler avec les opérateurs qui peuvent leur assurer la disponibilité du produit tout le temps». Or les entreprises algériennes ont beaucoup de chemin à faire dans ce domaine pour assurer la pérennité dans l'exportation. Comme solution à cela, l'intervenant suggère d'aller vers des «partenariats entre les opérateurs de l'industrie agroalimentaire en vue d'augmenter les exportations de cette filière, qui demeurent marginales malgré les potentialités existantes». Il mettra également l'accent sur l'importance pour les opérateurs économiques «de faire des efforts en matière de marketing, mais très ciblés, auprès des chaînes de distribution notamment». Il ajoutera que les «produits agroalimentaires sont soumis à la réglementation édictée par la FDA (Food and Drug administration) et le Département américain de l'agriculture (Usda), alors que les produits biologiques vétérinaires et les produits laitiers sont soumis à une licence d'importation». C'est dire que les produits doivent observer «des règles sanitaires d'étiquetage et de description des ingrédients très strictes», conclut-il. Le directeur général de l'Agence algérienne de promotion des exportations (Algex), M. Mohamed Benini, a, pour sa part, incité les opérateurs algériens à participer à la foire de Dallas en soulignant que «60% des visiteurs sont de potentiels acheteurs». Il rappellera, pour ce faire, les subventions accordées par l'Etat «pour inciter les opérateurs à participer à ce genre d'événement, avec des seuils de financement qui peuvent atteindre 80% dans le cas d'une participation aux foires et expositions inscrites au programme officiel de la participation de l'Algérie».
Présent à la rencontre, le représentant de l'ambassade des Etats-Unis à Alger a assuré que «les hommes d'affaires algériens peuvent bénéficier d'un visa de longue durée allant jusqu'à 2 ans».


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