Algérie

Les problèmes du stade sont-ils, pour autant, terminés ' Après le limogeage du directeur du complexe Mohamed-Boudiaf


Les problèmes du stade sont-ils, pour autant, terminés '                                    Après le limogeage du directeur du complexe Mohamed-Boudiaf
Photo : S. Zoheir
Par Adel Bounaceur
Le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), a limogé le 19 novembre, à travers un communiqué, Noureddine Belmihoub, directeur général de l'Office du complexe olympique Mohamed-Boudiaf, suite à des carences et négligences dans la gestion dossier relatif à l'engazonnement du stade 5-Juillet par la direction de l'Office du complexe olympique. La décision du MJS intervient quelques jours après la rencontre amicale Algérie-Bosnie-Herzégovine (0-1), qui s'est déroulée au stade 5-Juillet dans des conditions déplorables, soulevant l'indignation des joueurs et dirigeants des deux sélections, ainsi que celle des spectateurs et de la presse nationale. Mais cette décision
pourrait bien cacher les vrais personnages principaux de cette mascarade. En tout cas, mis à l'index et mis en cause, Noureddine Belmihoub a été remplacé par Youcef Kara, directeur de l'Institut supérieur des sciences et des technologies du sport d'Aïn Benian. Et tout porte à croire que, pour illusionner le public sportif et se protéger d'un éventuel scandale de la pelouse du stade du 5-Juillet, le MJS a déjà choisi de se trouver un bouc émissaire en marge du vrai système. En effet, des questions se posent. Exécutant, de par sa fonction, Belmihoub est-il celui qui a mal géré les travaux d'entretien de la pelouse ' Est-il celui qui a empêché la mise en place d'un système de drainage fiable pour empêcher les eaux de s'agglutiner ' Est ce que le limogeage du directeur du complexe Mohamed-Boudiaf rimera à quelques choses ou changera quelques choses ' Voilà autant de questions qui rappellent fort bien que l'ex-directeur du stade 5-Juillet n'est que la face visible d'un immense iceberg de mauvaise gestion et d'incompétence. Le naufrage en terre ferme du stade 5-Juillet illustre de manière impressionnante l'incapacité de l'Administration à mettre en 'uvre le fonctionnement de ses propres budgets. Cette mascarade est de trop. Visiblement, l'on protège une fois de plus. Du côté de la place du 1er-Mai s'attendent-ils à ce que les sportifs applaudissent le récent limogeage du directeur du complexe Mohamed-Boudiaf, que les flatteurs assimileront dès aujourd'hui à un acte extraordinaire de bonne gouvernance ' Cela devient une habitude en cas de catastrophe, un peu partout lorsque ça ne marche pas, le bouc émissaire est tout désigné. Les scandales qui éclaboussent le sport algérien ne datent pas d'aujourd'hui, ils font craindre le pire. La conclusion qui s'impose est même étonnante : ce n'est pas en changeant de directeur que le stade 5-Juillet retrouvera la verdure de la vraie pelouse, sur laquelle s'est produite, l'Algérie face à la France en 1975 et le MCA en Coupe d'Afrique en 1976. D'une certaine façon, c'est un mauvais
travail bien trop récompensé...
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