Des dizaines de milliers de partisans de l'ex-président se sont à nouveau rassemblés dans la nuit de vendredi à samedi avant de se disperser pacifiquement au lever du jour.Des dizaines de milliers de partisans de l'ex-président se sont à nouveau rassemblés dans la nuit de vendredi à samedi avant de se disperser pacifiquement au lever du jour.
Les Frères musulmans ont appelé samedi à une poursuite des manifestations la semaine prochaine pour exiger le rétablissement dans ses fonctions du président Mohamed Morsi, destitué par l'armée il y a 10 jours en Egypte. Plus de 90 personnes ont été tuées dans les violences qui ont fait suite à la mise à l'écart de Morsi le 3 juillet après plusieurs jours d'une contestation de grande ampleur demandant le départ du chef de l'Etat issu de la confrérie islamiste.
Le parquet de la République a annoncé samedi avoir enregistré des plaintes accusant l'ex-président et plusieurs dirigeants des Frères musulmans d'espionnage, d'incitation à l'assassinat de manifestants et de dégradation de l'économie. Le ministère public a précisé dans un communiqué avoir ouvert une enquête afin de préparer un dossier permettant aux accusés d'être interrogés.
De sources judiciaires, on rapporte que Mohamed Morsi qui serait toujours détenu dans les locaux de la Garde républicaine, devrait être inculpé dans les prochains jours, sans doute pour corruption ou incitation à la violence.
Des dizaines de milliers de partisans de l'ex-président se sont à nouveau rassemblés dans la nuit vendredi à samedi avant de se disperser pacifiquement au lever du jour. "Qu'il y ait lundi prochain une foule encore plus importante, si Dieu le veut, sur toutes les places d'Egypte - contre le coup d'Etat militaire", a déclaré Essam el Erian, l'un des responsables du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), la branche politique de la confrérie.
"L'Egypte fait ses choix dans les urnes, par les manifestations, par les grands défilés et par les sit-in pacifiques", ajoute-t-il sur le réseau Facebook. "Aucune personne, aucun groupe d'élite ou organisation militaire n'imposera son choix au peuple".
Les manifestations de vendredi, jour de la grande prière, se sont déroulées pacifiquement, contrairement à celles de la semaine précédente qui avaient fait 35 morts lors d'affrontements entre partisans et adversaires de Morsi. Lundi, 57 personnes ont été tuées lorsque l'armée a ouvert le feu sur des manifestants rassemblés près de la caserne dans laquelle l'ancien chef de l'Etat serait détenu par les militaires.
Quatre soldats ont également été tués au cours de ces affrontements provoqués, selon l'armée, par des "terroristes". Les Frères musulmans affirment au contraire avoir été attaqués alors qu'ils priaient.
Les généraux, qui nient tout coup d'Etat, affirment avoir répondu à l'appel des millions d'Egyptiens qui ont manifesté fin juin contre leur premier président démocratiquement élu, dont ils dénonçaient la dérive autocratique.
La confrérie, dont plusieurs dirigeants font l'objet d'un mandat d'arrêt pour "incitation à la violence", se dit victime de la même répression que celle subie à l'époque d'Hosni Moubarak, renversé par la rue et l'armée en février 2011.
Leurs adversaires, notamment libéraux, les accusent à l'inverse d'être responsables des violences. L'absence de compassion de certains d'entre eux pour les manifestants qui sont morts traduit l'ampleur des divisions de la société égyptienne.
Les Frères musulmans ont appelé samedi à une poursuite des manifestations la semaine prochaine pour exiger le rétablissement dans ses fonctions du président Mohamed Morsi, destitué par l'armée il y a 10 jours en Egypte. Plus de 90 personnes ont été tuées dans les violences qui ont fait suite à la mise à l'écart de Morsi le 3 juillet après plusieurs jours d'une contestation de grande ampleur demandant le départ du chef de l'Etat issu de la confrérie islamiste.
Le parquet de la République a annoncé samedi avoir enregistré des plaintes accusant l'ex-président et plusieurs dirigeants des Frères musulmans d'espionnage, d'incitation à l'assassinat de manifestants et de dégradation de l'économie. Le ministère public a précisé dans un communiqué avoir ouvert une enquête afin de préparer un dossier permettant aux accusés d'être interrogés.
De sources judiciaires, on rapporte que Mohamed Morsi qui serait toujours détenu dans les locaux de la Garde républicaine, devrait être inculpé dans les prochains jours, sans doute pour corruption ou incitation à la violence.
Des dizaines de milliers de partisans de l'ex-président se sont à nouveau rassemblés dans la nuit vendredi à samedi avant de se disperser pacifiquement au lever du jour. "Qu'il y ait lundi prochain une foule encore plus importante, si Dieu le veut, sur toutes les places d'Egypte - contre le coup d'Etat militaire", a déclaré Essam el Erian, l'un des responsables du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), la branche politique de la confrérie.
"L'Egypte fait ses choix dans les urnes, par les manifestations, par les grands défilés et par les sit-in pacifiques", ajoute-t-il sur le réseau Facebook. "Aucune personne, aucun groupe d'élite ou organisation militaire n'imposera son choix au peuple".
Les manifestations de vendredi, jour de la grande prière, se sont déroulées pacifiquement, contrairement à celles de la semaine précédente qui avaient fait 35 morts lors d'affrontements entre partisans et adversaires de Morsi. Lundi, 57 personnes ont été tuées lorsque l'armée a ouvert le feu sur des manifestants rassemblés près de la caserne dans laquelle l'ancien chef de l'Etat serait détenu par les militaires.
Quatre soldats ont également été tués au cours de ces affrontements provoqués, selon l'armée, par des "terroristes". Les Frères musulmans affirment au contraire avoir été attaqués alors qu'ils priaient.
Les généraux, qui nient tout coup d'Etat, affirment avoir répondu à l'appel des millions d'Egyptiens qui ont manifesté fin juin contre leur premier président démocratiquement élu, dont ils dénonçaient la dérive autocratique.
La confrérie, dont plusieurs dirigeants font l'objet d'un mandat d'arrêt pour "incitation à la violence", se dit victime de la même répression que celle subie à l'époque d'Hosni Moubarak, renversé par la rue et l'armée en février 2011.
Leurs adversaires, notamment libéraux, les accusent à l'inverse d'être responsables des violences. L'absence de compassion de certains d'entre eux pour les manifestants qui sont morts traduit l'ampleur des divisions de la société égyptienne.
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Posté Le : 15/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R I Agence
Source : www.lemidi-dz.com