Questionnements - L'Algérie a enregistré, en une seule année l'arrivage de 40 000 voitures. C'est bien, c'est colossal mais est-ce que nos routes et nos autoroutes pourraient supporter une telle charge '
Le ramadan a mis en réalité le doigt sur tous les phénomènes qui désorganisent de fond en comble notre commerce intérieur. Certes les prix sont libres, mais ils ne devraient pas donner lieu à des dépassements que le simple bon sens réprouve.
Proposer des cerises en fin de saison à 1 700 DA le kg par exemple et de surcroît dans un quartier populaire, est une insulte au métier de commerçant.
Il nous paraît urgent par conséquent non seulement d'encadrer les prix, mais aussi d'encadrer même la profession de marchand.
Parce qu'au final n'est pas commerçant qui veut.
Cela veut dire qu'il faudra mettre des lignes rouges entre le commerce officiel et déclaré et le commerce informel qui n'est soumis à aucune loi et à aucune imposition. Sans perdre de vue cependant que ce dernier fait vivre directement et indirectement des milliers de familles.
Mais qu'on l'appelle informel ou parallèle, le problème au fond est le même dans la mesure où il n'est que l'expression d'une absence flagrante de vision et de planification globale.
Et cela malheureusement dans tous les secteurs, pas uniquement celui du commerce. Prenons le cas des importations de voitures.
L'Algérie a enregistré, en une seule année l'arrivage de 40 000 voitures. C'est bien, c'est colossal mais est-ce que nos routes et nos autoroutes pourraient supporter une telle charge '
Est-ce que nos villes pourraient contenir une telle circulation ' Et d'abord avons-nous les parkings nécessaires pour contenir toutes ces voitures '
Déjà que les gardiens font aujourd'hui la loi, avec autant de véhicules ils feront demain la pluie et le beau temps.
Regardez un peu ce qui se passe autour de vous.
Il n'y a plus de pointes de midi et de 17h, toutes les heures sont des heures de pointe.
Les voitures, que l'on soit à Alger, Oran, Constantine, Annaba ou ailleurs roulent pare-chocs contre pare-chocs en ville et en banlieue.
La densité de la circulation est telle que rouler en milieu urbain pour atteindre sa destination relève souvent de l'exploit.
Ce qui, au demeurant ne facilite ni la communication ni le transport.
Circuler aujourd'hui à Alger une fois dépassé 7h du matin est difficile, voire impossible. C'est le parcours du combattant entre une chaîne qui n'en finit pas, les feux et les sens interdits. Trouver une place pour se garer est une utopie, au point que des automobilistes, en accord avec certains gardiens réservent leurs places 24h à l'avance.
Ce rythme infernal ne peut plus durer. Il joue sur les nerfs, sur le stress...
Et lorsque l'employé arrive enfin à son bureau, il est vidé, hors de lui et incapable de se concentrer correctement sur son travail.
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Posté Le : 27/09/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : I Z
Source : www.infosoir.com