Algérie

Les prix s'envolent



Les prix s'envolent
Face à l'augmentation des prix de certains produits et ingrédients entrant dans la préparation des sandwichs, des restaurateurs ont décidé de revoir à la hausse leurs tarifs. Depuis samedi dernier, la restauration rapide est devenue plus chère, au grand dam des clients. En effet, les prix pratiqués ont connu une hausse de 50 DA pour les plats et de 20 DA pour les sandwichs. Avant de s'attabler, il faut réfléchir à deux fois, notamment pour les petites bourses, car un plat composé d'une viande et d'une garniture de salade et légumes revient entre 450 et 500 DA et le sandwich incluant également une viande est à 200 DA. La raison invoquée par les restaurateurs est « l'augmentation des prix des produits, principalement les viandes blanches, la salade et la tomate ». Cette augmentation reste toutefois l'apanage de quelques restaurateurs. Le gérant du restaurant « La Corniche », situé à la rue Tanger, connu sous le nom de CSC en référence au club sportif de l'Est, a affirmé qu'il n'a procédé à aucune augmentation. « Nous continuons à acheter certains produits comme les lentilles et les haricots au même prix, donc pourquoi procéder à une augmentation des prix. Pour ce qui est des viandes blanches dont le prix a connu un pic, comme à l'accoutumée, à l'occasion du Mawlid, nous avons jugé nécessaire de garder les mêmes prix, puisque cette hausse est conjoncturelle », a-t-il expliqué. « Le choix pour les consommateurs est grand en matière de restauration rapide. Le repas de midi permet de calmer sa faim en attendant de rentrer chez soi et de bien manger », estime un quinquagénaire. Pour un autre, la garantita est là pour stopper les gazouillements de l'estomac. Comme constaté sur le terrain, le porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hadj-Tahar Boulenouar, soutient que « les augmentations ont été pratiquées par une partie des restaurateurs. Cette hausse intervient après l'augmentation des prix de certains produits, notamment les viandes blanches. Cette pratique n'est pas nouvelle, puisque lors de l'augmentation du prix des ?ufs, le sandwich frites-omelette a connu une légère hausse. Idem pour la pomme de terre. Puisque les prix de ces produits ne sont pas administrés, donc on ne peut pas obliger un restaurateur à baisser ses tarifs. Laissons donc la concurrence faire le reste », a-t-il souligné. « Les gérants des fast-foods doivent rester honnêtes à l'égard des clients en leur expliquant le changement des tarifs », dira Boulenouar, tout en appelant « les contrôleurs de la DCP, qui ne peuvent contrôler les prix, à orienter les vendeurs dans l'intérêt du consommateur ».




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