Algérie

Les prix jouent au yo-yo



Les prix pratiqués n'ont pas connu de grosses fluctuations à quelques rares exceptionsLa mercuriale de ces dernières semaines est en légère baisse pour certains produits maraîchers, mais pour d'autres c'est plutôt la hausse.
Les prix pratiqués au niveau des marchés de gros des fruits et légumes, qui approvisionnent la capitale et ceux affichés sur les étals des détaillants n'ont pas connu de grosses fluctuations à quelques rares exceptions. C'est du moins ce qu'atteste l'Observatoire national des filières agricoles et agroalimentaires (Onfaa) dans sa dernière note de conjoncture.
Au registre des légumes qui ont connu une baisse des prix par rapport au premier mois de l'année en cours, l'office indique que des diminutions ont été enregistrées pour la pomme de terre, la tomate et la courgette.
Ainsi, la pomme de terre qui était proposée à un prix moyen au kilogramme, au niveau des marchés de gros, de 35,9 DA en janvier, celui-ci est remonté à 36,7 DA le mois suivant, mais au niveau du détail, le tubercule a baissé lors de cette période de référence. Selon l'office, le prix moyen de la pomme de terre est passé de 45 DA à 42,5 DA. Pour la tomate, le prix moyen au niveau des marchés de gros était en janvier de 42,5 DA/kg et est passé à 41,2 DA kg en février alors qu'au détail, le kilogramme est passé en moyenne de 60 à 58 DA/kg.
Quant à la courgette au marché de gros elle était à 50,6 DA/kg pour voir son prix descendre à 49,5/kg DA et au détail de 70 à 65 DA/kg.
Au registre de la stagnation des prix, c'est l'ail qui est inscrit puisque toujours selon cette même source, son prix moyen n'a pas varié au niveau des marchés de gros (575 DA/kg) et au détail (625 DA/kg). Même cas de figure pour l'orange: 87,5 DA/kg en gros et 115 DA/kg au détail. C'est aussi le cas pour la pomme, proposée en gros à 202,5 DA/kg et au détail à 250 DA/kg. De même pour la Deglet Nour affichée en gros à 585 DA/kg et au détail à 675/kg DA.
Concernant le rayon des augmentations, on trouve la carotte avec un prix moyen au niveau du gros de 23,1 DA/kg pour grimper à 26 DA/kg et aussi au détail car passant de 30 à 33 DA/kg.
Quant à l'oignon, au marché de gros il était proposé à 30, 6 DA/kg et passé à 32,5 DA/kg et au détail passant de 39,4 DA/kg à 40, 5 DA/kg. Faut-il remarquer que dans cette note de conjoncture on ne relève aucune indication sur les prix de la viande rouge ou blanche' Cela dit, il y a lieu de souligner qu'actuellement les étals des détaillants en fruits et légumes font montre d'une extrême abondance, ce qui explicite le fait que l'offre est importante, mais toujours est-il que la mercuriale reste encore empreinte de surenchère, chose qui pourrait se dissiper si l'on tient compte, du fait que la production maraîchère qui va continuer d'être importante en volume pour encore plusieurs mois.
En somme et si cela se confirme, on peut d'ores et déjà avancer l'idée que la mercuriale va enregistrer dans les semaines qui viennent une baisse sensible, sauf en ce qui concerne la pomme de terre car nous sommes en période de soudure, c'est-à-dire dans la période qui sépare la récolte de saison et celle d'appoint dont la production n'est pas suffisante pour répondre à la demande du marché. Et donc, mis à part le cas de la pomme de terre, la mercuriale, durant les prochaines semaines, sera tout au bénéfice des ménages. Mais
malheureusement, cela ne sera pas le cas en ce qui concerne le marché des viandes rouge et blanche dont les prix au détail sont de plus en plus exorbitants, et pourraient l'être encore plus dans la mesure où les volumes d'importation de viande rouge congelée vont être inférieurs à ce qu'ils étaient auparavant. Cela veut dire en clair que les pères de famille n'auront plus cette alternative de se rabattre sur le produit carné importé. Il ne leur restera plus que la viande de poulet. Mais là aussi les prix pourraient connaître une hausse vertigineuse. Premier indice dans ce sens: le prix au kilogramme du poulet vidé reste toujours au-dessus de la barre des 350 DA. Un prix moyen car dans certaines grandes villes du pays, il est autour des 400 DA. En d'autres termes, de nombreux consommateurs vont devoir encore grossir leur budget réservé à la consommation de protides. Pourront-ils le faire en ces temps de vaches maigres, alors que leur pouvoir d'achat s'est vu grandement diminuer ces dernières années'


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