A la veille de l'Aïd El-Adha, la mercuriale a connu une brusque flambée
au niveau des trois principaux marchés du centre-ville de Constantine. Une
tournée effectuée, hier matin, dans ces places marchandes, renseigne sur la
hausse des prix, surtout ceux des légumes entrant dans la confection des repas
de l'Aïd, comme par exemple la tomate dont le prix est subitement passé de 40 à
100 et 120 dinars le kilo, en l'espace de deux jours. Le piment, produit
également très apprécié par les Constantinois parce que celui-ci entre dans la
préparation des abats (Osbana de l'Aïd), a sauté à 160 dinars le kilo. Même
remarque pour la salade verte qui est proposée à 100 dinars le kilo alors
qu'elle coûtait auparavant 60 dinars seulement.
Au rayon des fruits, c'est la mandarine qui occupe le devant de la scène
en tant que fruit de saison venant de faire son entrée au marché il y a seulement
deux semaines. Celle-ci est passée brusquement de 100 à 140 dinars le kilo.
Malgré cela, traditions culinaires obligent, les étals sont pris d'assaut par
une foule très nombreuse et il était très difficile de circuler entre les
étals, tant il y avait du monde. On éprouve la même difficulté quand il s'agit
d'y accéder ou de sortir une fois les achats accomplis. Ce qui a fait dire à
certains que «c'est à croire que la population de la ville venait de doubler
ces derniers jours».
Les clients et les marchands qui ont été interrogés à ce propos ont
avancé les mêmes arguments, à savoir que c'est la loi de l'offre et de la
demande qui a joué dans cette flambée tout à fait conjoncturelle. Et la seconde
dépasse de loin la première. Il y a beaucoup de monde et tout le monde
s'arrache tout.
En ce qui concerne les viandes rouges, les prix restent aussi élevés.
L'agneau est vendu chez le boucher entre 800 et 850 dinars, car les commerçants
savent qu'il servira de palliatif pour ceux qui ne peuvent se payer le mouton
du sacrifice et il n'y a que la viande de veau qui est proposée au prix modéré
de 650 dinars le kilo. Pour terminer, signalons la chute libre du prix du
poulet qui est proposé à 180 et 190 dinars le kilo. Ce qui est tout à fait
compréhensible vu que la préférence des citoyens, en cette veille de fête, va
plutôt aux viandes rouges.
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Posté Le : 15/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com