Algérie

Les prix flambent à nouveau



Les prévisions de la ménagère pour l'après-Aïd, ayant misé sur une accalmie au niveau des marchés des fruits et légumes, ont faussé tous les calculs. Les pratiques spéculatives persistent, n'épargnant pratiquement aucun produit. Les prix qui ont flambé durant le mois de Ramadhan n'ont pas baissé, certains ont même pris les cimes. Les intempéries ayant sévi ces derniers jours ne facilitent pas les choses. C'est d'ailleurs l'un des arguments majeurs brandis par les détaillants au niveau de tous les marchés de la ville. La hausse intéresse aussi le marché informel, lequel pourtant, d'habitude, est plus clément. En dépit des prétendues mesures prises par les pouvoirs publics pour réguler un tant soi peu le marché, la pomme de terre, qui était cédée durant le Ramadhan à 40 DA, est à 60 DA cette semaine. Les oignons ont gagné 10 DA par rapport au mois dernier et sont vendus également à 60 DA. C'est aussi le prix de la tomate et de la courgette. Concernant le rayon des fruits, c'est la même fièvre qui s'est emparée des prix. Si l'on excepte le raisin, lequel n'a pas connu une hausse substantielle et est cédé entre 80 et 140 DA, tous les autres produits sont inabordables. Il en est ainsi des poires et des figues qui n'affichent pas moins respectivement de 160 et 140 DA. Le prix des viandes est une autre paire de manches, quand on sait que le bovin a atteint la barre des 1100 DA et l'escalope de dinde les 600 DA.


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