Une virée du côté des étals des fruits et légumes, ainsi qu'au marché des
viandes rouge et blanche ou encore chez les commerçants en alimentation
générale, nous renseigne sur la réalité des prix, à seulement quelques jours du
mois de Ramadhan. Dans les boutiques de Bab Ziatines ou dans les petits commerces du centre-ville, l'heure
est à l'approvisionnement, mêmes les ingrédients les plus indispensables aux
spécialités culinaires de ce mois n'échappent pas à la règle d'une demande
inhabituelle tels que le «fric» ou les épices.
Le consommateur a pris l'habitude de se préparer psychologiquement à
d'éventuelles hausses ou pénuries, ainsi cette année encore, les gens et par
précaution commencent déjà à acquérir à l'avance, certains produits de large
consommation, c'est le cas de l'huile, du sucre et des légumes secs. Même
constat aux étals des bouchers où subitement les valeurs ont augmenté pour
atteindre parfois des prix prohibitifs; la viande d'agneau étant à plus de 800
DA/kg et le poulet dépassant la barre des 300 DA/kg. Tout un chacun croit
savoir que cette tendance haussière va se maintenir, affectant notamment
d'autres produits, dont les légumes et le lait pasteurisé entre autres. Un
marché fortement versatile et très fébrile à chaque Ramadhan où la frénésie de
la demande accentue davantage les choses; du coup la régulation du marché
devient de plus en plus difficile à maîtriser, d'autant plus que les moyens de
contrôle et d'inspection mis en place par les services concernés, demeurent
minimes, ce dont profite une catégorie de marchands sans vergogne, pour mettre
le grappin sur un consommateur désemparé.
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Posté Le : 27/07/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Chabana
Source : www.lequotidien-oran.com