Les consommateurs de la commune du chef-lieu de wilaya Oum El Bouaghi, qui après le Ramadan avaient espéré un retour à la normale des prix au kilogramme des viandes rouges (ovin bovin), ont dû désenchanter. C'est le contraire qui s'est produit avec la soudaine et inexpliquée hausse des prix de ces mêmes produits.Ainsi, juste après l'Aid El Fitr, les vieux réflexes de la spéculation ont repris de plus belle. Celle-ci a pour facteur la réticence de certains opérateurs à approvisionner régulièrement le marché en viandes blanche et rouge. Cette situation intervient malgré la mise en application des dispositifs des aides de l'état telles que celles portant octroi des crédits et la suppression de la TVA au profit des agriculteurs et éleveurs. L'objectif assigné à ces aides est d'atteindre une baisse sur les prix aux consommateurs. Malheureusement c'est le contraire qui se confirme avec des prix répartis de plus belle à la hausse et ce depuis l'Aid El Fitr à ce jour. A l'image de ceux du poulet qui plafonne entre 360 et 380 DA/kg pratiquement inaccessibles pour les ménages à faible revenu. La dinde elle aussi a augmenté de 150 DA le kilogramme. En ce qui concerne les viandes rouges, on est loin, très loin même de beaux jours où Oum El Bouaghi wilaya à vocation agropastorale, tenait le rôle de capitale de la viande rouge à des prix accessibles à tous. On venait de toutes les régions de l'Est du pays, pour la qualité notamment le goût succulent et les prix très abordables affichés. Les traditions se perdent comme dirait l'autre. Aujourd'hui, à Oum El Bouaghi le veau est à 1300 DA/kg et le mouton entre 1350 et 1400 DA. Des prix exorbitants qui ont imposé à de nombreux consommateurs de se rebattre sur la viande congelée. Là également le système de l'offre et de la demande a joué puisque ce produit, a connu une hausse de 15 à 20% sur les prix.
Posté Le : 06/08/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Remache
Source : www.lnr-dz.com