Algérie

Les prix des fruits et légumes s'emballent



Il ne se passe pas une semaine sans que les prix des fruits et légumes n'augmentent ostensiblement.N'échappant pas à la règle générale, les marchés d'Oran affichent, depuis la fin ce de week-end pluvieux, une mercuriale dopée où la hausse touche pratiquement tous les produits agricoles.
Ainsi, malgré les injonctions et les menaces officielles, la pomme de terre se vend toujours à 100 jusqu'à 110 DA le kilo, au grand dam des ménages.
La tomate, quant à elle, est cédée de 110 à 120 DA gagnant 40 DA en à peine une semaine. Les petits pois et les haricots verts sont inabordables, s'affichant entre 400 et 500 DA sur les différents marchés de la ville. Même les bouquets de coriandre, persil et menthe sont considérablement réduits de volume.
Quant aux fruits, mieux vaut ne pas en parler, suggère Yasmina, une mère de famille au foyer, qui n'en revient toujours pas des prix pratiqués dans des marchés populaires de surcroît. Les raisins, quelle que soit leur couleur, sont vendus 350 à 380 DA le kg alors qu'ils étaient proposés à 230 et 280 DA.
Le kilo de bananes ne descend plus sous la barre des 280 DA depuis la fin de l'été. Les oranges, les poires et les pommes locales frisent les 500 et 600 DA, de quoi désespérer les bourses moyennes. Youcef, retraité du secteur de la santé, s'interroge sur les raisons de cette hausse vertigineuse des prix qui est en train de laminer les petits salaires.
"Personnellement, je n'arrive plus à suivre avec ma pension de retraite et mes achats ne concernent que le strict nécessaire", précise-t-il, affirmant que son cas ressemble à celui des millions d'Algériens impuissants face au diktat des marchands.
Interrogé sur cette situation, un vendeur de fruits et légumes au marché de la rue de Maupas (Saint-Eugène) explique qu'ils ne font que répercuter les augmentations décidées en amont, particulièrement par les mandataires. "Avant, j'achetais dix cageots de raisins mais depuis vendredi je n'en ramène que trois."
Un autre marchand a littéralement laissé tomber la vente des fruits à cause de leurs prix devenus inaccessibles. Une mercuriale qui risque encore de s'emballer après les premières pluies automnales, affirme-t-on du côté des marchés.

SAID OUSSAD


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