Algérie

Les prix des fruits et légumes s'envolent à Mascara



La mercuriale flambe en cette dernière semaine du mois sacré.Coïncidant avec la pandémie de Covid-19, ce mois sacré se caractérise par une flambée des tarifs pratiqués, principalement ceux des fruits et légumes, des produits très demandés. Cette situation est étroitement liée à la propagation de cette épidémie qui domine la chronique et impose aux populations de nouvelles mesures durement ressenties, circonstances obligent. Pourtant, de mémoire de personnes octogénaires de souche, il faut remonter très loin dans le temps pour relever un début de mois de Ramadhan pareil à celui de cette année, qui s'est distingué par la disponibilité en quantité et en qualité des fruits et légumes et surtout accessibles à des prix défiant toute concurrence, puisqu'ils sont à la portée des bourses les plus modestes.
D'habitude, c'est le contraire qui se produisait généralement, puisque les commerçants mettaient à profit le mois sacré pour procéder à des hausses unilatérales et imposer des prix qui faisaient reculer les consommateurs aux faibles revenus. Les spécialistes estiment que cette situation d'exception était relative à l'instauration du couvre-feu sanitaire. Faute de bénéficier d'autorisation de circuler la nuit, les agriculteurs ont opté pour une autre formule qui consiste à inonder le marché local et, comme cette année les récoltes ont été bonnes, cela s'est répercuté sur les prix.
Dans ce contexte, après une envolée qui n'a été que de courte durée, les prix des fruits et légumes ont enregistré une stabilité qui a donné satisfaction aux consommateurs. La pomme de terre est accessible à 30 DA/kg et le prix de la tomate oscille entre 50 et 60 DA/kg. Ces deux produits consommés largement et cités en exemple traduisaient à eux seuls la mercuriale, même si l'oignon fait état d'exception, puisque son prix a pris le sens inverse.
Toutefois, depuis l'entrée de la dernière décade de ce mois de Ramadhan, les prix ont considérablement évolué car revus à la hausse. Dans ce contexte, les commerçants n'ont pas hésité à afficher des prix qui donnent le tournis aux chefs de ménage, avec la pomme de terre cédée entre 55 et 60 DA/kg, la tomate à 120 DA/kg, la salade à 100 DA/kg, la carotte à 80 DA/kg, le poireau à 50 DA/kg.
Sous prétexte que les produits connaîtront une pénurie lors des quatre jours de l'Aïd, les chefs de famille en achètent abusivement pour stocker.

A. B.


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