Algérie

Les prix des fruits et légumes ont connu une hausse entre 15 et 20%



Les prix des fruits et légumes ont connu une hausse entre 15 et 20% durant la première semaine du mois de Ramadhan. C'est ce qu'a annoncé, hier, la Fédération algérienne des consommateurs qui prévoit une baisse des prix allant entre 20 et 30% à partir de cette semaine avec l'arrivée sur le marché des produits de saison.Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les mesures du ministère du Commerce de stabiliser les prix des fruits et légumes pendant ce mois de Ramadhan en mettant en place des prix référentiels n'ont pas encore eu de résultats.
Le président de la Fédération algérienne des consommateurs, qui s'est exprimé hier au forum d'El Moudjahid, a indiqué que malgré la feuille de route mise en place par le ministre du Commerce en concertation avec les organisations professionnelles, les prix des fruits et légumes ont connu une augmentation durant la première semaine de ce mois de Ramadhan.
Les mesures du ministre du commerce qui a établi des prix référentiels sur les fruits et légumes, selon M. Zaki Hariz, n'ont pas été suivies par près de 90% des points de vente. Une situation qui a engendré une hausse des prix des produits agricoles allant entre 15 et 20%, selon lui. La Fédération algérienne des consommateurs prévoit, toutefois, une baisse des prix des produits agricoles allant de 20 à 30% à partir de cette semaine, avec l'arrivée des produits de saison. Pour stabiliser les prix, M. Hariz appelle à ouvrir le marché à la concurrence, le recours aux banques islamiques et à l'amélioration du climat de l'investissement. «Il n'est pas normal que l'on demande toujours un extrait de rôle et une mise à jour de la Casnos pour un commerçant au moment du renouvellement de son registre de commerce», a déclaré le conférencier. Ce dernier a indiqué que la confédération algérienne des commerçants a proposé depuis quatre ans au ministère du Commerce d'imposer une marge bénéficiaire entre le marché de gros et le détail, pour mettre fin à la spéculation en vain.
La fédération a pointé également du doigt l'absence de centres de triage et de calibrages. «Il n'est pas normal que les produits agricoles arrivent directement de la terre au consommateur sans qu'ils passent par les centres de tri, de calibrage et de conditionnement», dénonce la Fédération des consommateurs. Par ailleurs, une comparaison faite par la fédération entre les habitudes de consommation des Algériens durant le mois de Ramadhan et les autres mois de l'année a démontré que les dépenses mensuelles d'une famille composée de cinq membres au courant de l'année sont d'une moyenne de 36 000 dinars contre 75 000 dinars durant le mois de Ramadhan.
Le vice-président de la fédération a également indiqué que le taux de consommation des légumes augmente durant le mois de Ramadhan de 114 kilos, soit une hausse de 67%. Les produits de l'alimentation générale connaissent une augmentation de 323 kilos, soit 76% de hausse et la consommation des viandes augmente de 265% soit une hausse de consommation de 23 kilos.
L'Algérien, estime M. Abidi, consomme 3 fois plus de viande durant le mois de Ramadhan en comparaison aux autres mois de l'année où le taux de consommation est estimé à une moyenne de 8 kilos par mois.
S. A.


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