Algérie

Les prix des fruits et légumes s?envolent



Les petites bourses s?affolent La poudre de lait bas de gamme est passée en l?espace de quelques jours de 190 DA à 220 DA le paquet. Les produits laitiers dérivés tels yaourts et crèmes déserts ont accusé une hausse de 3 DA. La semoule est cédée à Guelma entre 1000 et 1040 Da le cas de 25 kilogrammes. L?huile de table gravite autour de 465 DA le bidon de 5 litres au lieu de 420 DA. Quant aux fruits et légumes leurs valeurs marchandes n?ont jamais cessé d?être instable et les petites bourses s?affolent.« Décidemment rien ne va plus à Guelma, faire ses commissions avec 1000 DA ne veut plus rien dire du tout, à peine de quoi remplir à moitié son couffin » nous dira un père de famille arborant deux sachets en plastique et de la menue monnaie qui lui restait dans sa poche. Effectivement, nous l?avions suivi ce bon père de famille dans son périple à la recherche de la denrée la moins chère sur le marché public. D?abord les fruits et les légumes, au niveau du marché populaire du boulevard du volontariat. On a vite fait le tour des étales. Entre pourriture et légumes relativement frais, le choix est vite fait. La pomme de terre affiche 60 Dinars/ kilogrammes, il en prendra 4, famille nombreuse oblige. S?en suivra, la tomate, en pleine saison c?est pas donné à 25 dinars, également les poivrons à 55 DA, courgettes à 10 DA et carottes à 30 DA, ainsi quelques fruits, rien d?extravagant du raisin de table de saison à 90 DA le kilogramme et un melon à 50 dinars pièce. Déjà, 525 dinars on été dépensés. Direction un magasin d?alimentation générale achalandé, pour les gosses il faut du yaourt, aujourd?hui les prix à l?unité affiche 15 DA au lieu de 12 avant-hier, 5 suffiront pour cette semaine, deux sachets de lait à 25 dinars l?unité, 6 baquettes de pains, un bidon d?huile de 5 litre 465 dinars au lieu de 420. Le cap fatidique des 1000 dinars est largement dépassé. Que valent-t-ils aujourd?hui ces 1000 DA ? Quelques légumes avariés hors de prix et du lait en poudre transformé diront certains. Pour d?autres, la spéculation habilement maniée par des intermédiaires sans scrupule en est la cause. Quoi qu?il en soit il faudrait, 3 fois plus d?argent si non quatre, pour garnir son réfrigérateur et se nourrir équilibré. Et autant pour constituée un garde-manger digne d?un citoyen vivant dans un pays riche (utopie) comme l?Algérie. Alors le citoyen algérien mange-t-il pour vivre ? Où vit-il pour manger ? Questions à méditer.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)