A titre illustratif un cahier de 32 pages qui se vendait à 8 DA lors de la précédente rentrée scolaire est cédé actuellement à 32 DA. Les cahiers de 96 pages, 120 p., et 280 pages sont affichés respectivement aux prix de 32 DA, 35 DA et 100 DA, alors qu’ils ont été vendus l’année dernière à 17 DA, 22 DA et 50 dinars l’unité. L’augmentation a concerné tous les autres articles scolaires, pendant que les livres demeurent aussi toujours chers. Un lot de livres pour un élève de 5e année primaire (AP) coûte 2200 DA, celui d’un élève de 4e année moyenne (AM) revient à 3800 DA et le lot de livres pour un élève de terminale n’est pas accessible à moins de 3000 DA. Certes l’Etat a prévu une allocation sociale de scolarité de 3000 DA en plus d’un lot gracieux de livres scolaires au profit des élèves issus de familles nécessiteuses, mais cela ne concerne pas tout le monde, autrement dit les familles aux modestes revenus doivent, pour bénéficier de cette aide, fournir des dossiers rigoureux en la matière.
A ce sujet un fonctionnaire, parent de quatre enfants scolarisés à Ouadhias, nous fera cette remarque : «Après les dépenses du ramadan suivies de celles de l’Aïd el-fitr, nous voilà face aux autres dépenses, encore cuisantes, de la rentrée scolaire». Simple fonctionnaire de son état et percevant un peu plus que le traitement garanti par le SMIG (salaire minimum garanti), ce père de quatre enfants scolarisés avoue ne «savoir plus quoi faire, puisque même l’aide accordée par l’Etat ne peut pas me toucher à cause des centimes en plus sur mon salaire par rapport au SMIG… Les pouvoirs publics doivent réfléchir à ces cas mis dans des situations intenables par la cherté de la vie».
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Posté Le : 19/09/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ait Idir Hocine
Source : www.elwatan.com