Les prix des boissons gazeuses flambent à Mostaganem
Après la forte augmentation du prix de vente au consommateur du sucre, d'une valeur de 10 Da, c'est au tour des boissons gazeuses et autres boissons à base de jus et de sucre de se voir affectées par une augmentation bien plus juteuse et que rien ne semble justifier. Les citoyens consommateurs, dont la frénésie de tout ce qui hydrate, qui pétille et qui est fortement sucré est fortement ancrée dans leurs esprits d'estivants en mal d'exotisme, seront tout de même déçus de devoir débourser davantage pour leurs boissons préférées. Face à leur déception collective et affichée, il y a la mine réjouie des commerçants qui viennent de faire, là, un de leurs coups favoris ; à savoir, profiter de la moindre augmentation pour l'amplifier et en tirer un avantage sonnant et trébuchant. Car, comme le soulignera ce cadre moyen, dont la soumission quasi religieuse à une boisson gazeuse d'origine américaine est assumée non sans une certaine fierté, il n'est pas normal que les épiciers répercutent sans modération les 10 Da d'augmentation enregistrée dès la semaine dernière sur le sucre, sur toutes les boissons, y compris celle dites light, dont la teneur en sucre est quasiment nulle en raison de son remplacement par un sucre de synthèse, moins concentré et surtout moins cher. Et comprenne qui voudra. En ce mois de canicule et d'intrusion mal perçue de vacanciers occasionnels, le commerce de tout ce qui est liquide fait feu de tout bois. « Comment feront nos zélés marchands lorsque le prix du sucre diminuera sur le marché international », dira notre interlocuteur, qui n'en démord du fait que ladite augmentation est excessive, injustifiée et malhonnête. Pour lui, en fin calculateur et probablement chimiste amateur, la teneur en sucre des boissons gazeuses et assimilées ne peut en aucune manière justifier les 10 Da facturés à la source par les revendeurs, car cela suppose que dans chaque bouteille d'un ou de deux litres, le fabricant aurait dilué pas moins d'un kg de sucre. Ce qui est loin d'être le cas, comme le soutiendra un autre client de cette boutique d'une cité périphérique.
Posté Le : 05/08/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Tlemçani
Source : www.elwatan.com