Algérie

Les prix de l'alimentation devrait baisser Banque mondiale



Les prix de l'alimentation devrait baisser Banque mondiale
Bonne nouvelle pour les pays pauvres importateurs de produits agricoles : les prix de l'alimentation devraient connaître une baisse en 2012 par rapport à la fin 2011, a souligné la Banque mondiale (BM) qui se montre relativement optimiste compte tenu des faibles perspectives de croissance dans les pays développés.
«La perspective d'une baisse en 2012 des prix de l'alimentation reste favorable», a estimé dans un communiqué la BM.
En effet, l'indice des prix alimentaires mondiaux fait apparaître une baisse de 8% au dernier trimestre 2011. Cet indice est revenu 14% en dessous de son pic de février 2011 et 7% en dessous de son niveau de décembre 2010.
La Banque mondiale explique cette évolution par des récoltes en augmentation, la faiblesse de l'économie, particulièrement dans les pays développés où la demande faiblit ainsi que par la baisse des prix de l'énergie. Elle se dit en revanche vigilante puisque «certaines pressions à la hausse demeurent». Otaviano Canuto, vice-président de la Banque mondiale chargé de la réduction de la pauvreté, cité dans le communiqué, a fait savoir que «les prix de certaines denrées restent dangereusement élevés dans certains pays, laissant des millions de personnes en danger de malnutrition et de famine». L'Institution de Washington a noté que les prix du blé ont progressé de 88% en Biélorussie et de 23% en Ethiopie, de décembre 2010 à décembre 2011 ; ceux du riz, de 81% en Ouganda et de 56% au Malawi ; ceux du maïs, de 117% au Kenya et de 106% au Mexique ; ceux du sorgho, de 57% au Burkina Faso et de 28% en Ethiopie.
M. Canuto a appelé les gouvernements de ces pays «à protéger les populations menacées de malnutrition et de famine» par ces prix à la hausse. Pour la BM, la situation alimentaire reste fragile. Parmi ces menaces, elle a relevé «une éventuelle hausse de la demande de biocarburants si les cours du pétrole décollent encore, des niveaux très bas de stocks de maïs par rapport à la demande, la volatilité des prix du pétrole due aux troubles dans les pays producteurs, et les changements climatiques».


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