Algérie

Les prix, ça brûle !



Les prix, ça brûle !
Ces jours-ci, les victuailles et autres aliments sont presque relégués au second plan.Normal, vous dira-t-on, puisqu'on est à quelques encablures de l'Aïd El Fitr. Avec les prix qui sont appliqués, l'achat des effets vestimentaires au profit des mômes est loin d'être une partie de plaisir. Il n'y a qu'à consulter les tarifs affichés pour perdre la raison. Des jeans et des pantalons en toile qui sont proposés entre 4000 et 5000 DA, des chaussures qui vont de 3500 à 5000 DA et des robes pour filles en bas âge, qui vacillent également (selon la qualité) entre 5000 et 8000 DA.La folie, et c'est peu dire, s'est réellement emparée des prix. Juste après le f'tour, les familles partent à la recherche de vêtements qui puissent procurer de la joie à leurs enfants. Certes, il y en a pour tous les goûts, mais pas pour toutes les bourses. «La preuve, quand une simple robe pour fillette affiche vers les 6000 DA et qu'un pantalon se vend entre 3500 et 5000 DA, cela donne le tournis, surtout si on a plusieurs enfants à fringuer», lance Ahmed, qui fait toute une gymnastique pour satisfaire une fillette et un garçon ayant 6 et 9 ans. Pour un gosse ou une fillette qui ont entre 6 et 10 ans, il faut, au minimum, débourser 8000 à 10 000 DA. Ceci dit, la qualité choisie est loin d'être un modèle. Néanmoins, les chalands font, contre mauvaise fortune bon c?ur et achètent surtout ce qui convient à leurs bourses. Et comme la tradition veut que les pères de famille doivent se plier en quatre pour vêtir correctement leur progéniture devant les proches et les voisins, la majorité d'entre eux préfèrent «casquer d'abord et faire les comptes après». Car, le charme de l'Aïd El Fitr, c'est le bonheur des bambins.La particularité de ces dernières années réside, comme on l'a constaté, dans l'engouement suscité pour les articles vestimentaires d'occasion. Ces derniers qu'on désigne communément par «fripe» ou «friperie», ont quasiment disparu du décor mis à part quelques reliquats d'effets, dont la qualité laisse à désirer. Et comme leurs prix sont légèrement abordables et que pour avoir un produit de qualité, «il faut briser sa tirelire», les ascendants font avec les moyens du bord.


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